Verte campagne (1) – L’arbre de la prairie

La verte campagne, ça a du bon, mis à part qu’il faut impérativement une voiture. Hélas, ma compagne n’a pas encore son permis mais elle ne se débrouille pas trop mal avec la petite moto qui trône fièrement dans la petite grange qui nous sert de garage.

Comme il fait beau en cette fin de printemps et qu’il y a de la place dehors, elle prépare son concours en plein milieu de la prairie sur le côté de la maison et sous l’arbre séculier planté dignement sur une petite butte. Autour d’elle, des tas de livres s’éparpillent dans l’herbe verte, le plus souvent à ses pieds, tandis que pensive, sa tête brune, aux mèches rousses, coiffée d’un vaste chapeau de paille, elle étudie consciencieusement ses ouvrages.

C’est ce tableau intimiste que je contemple presque chaque fin d’après-midi quand je rentre du travail et ça me fait chaud au cœur.

Je la rejoins au plus vite, sous l’ombre du grand arbre afin de profiter de la douceur de l’ambiance et aussi de celle de ses lèvres avant de m’égarer dans son cou ou son décolleté… Je suis parfaitement heureux ainsi avec elle, tout simplement. Et puis faire des gros câlins dans ces conditions est un plaisir peu compatible avec un petit appartement en plein centre ville. Et je ne parlerais pas de faire l’amour en toute volupté dans l’herbe folâtre sous une ombre accueillante…

Ce ne fut pas toujours facile au début, la fermette était une vraie ruine mais au prix où nous l’avions achetée, il ne fallait pas s’attendre à un miracle. À force de patience et de bricolage, elle fut assez vite habitable. Il fallut attendre encore un peu pour qu’elle soit montrable à notre entourage. Ne ménageant pas sa peine, Katia, ma compagne, fit un remarquable travail de décoration intérieure. J’avoue qu’elle tricha souvent mais le résultat fut très réussi. Bon, il est vrai que je suis fier de ma Katia, à juste titre, sans me laisser toutefois aveugler par la passion qui me lie à son petit bout de personne (quoique…).

Pour l’instant, je m’agenouille à ses côtés afin de l’embrasser sur les lèvres. Sa réaction sera très encourageante puisqu’elle m’attire à elle dans un langoureux baiser pour m’expliquer que j’aurais dû rentrer plus vite…

Il fait beau, chaud, une fine brise agite les feuilles du grand arbre au-dessus de nos têtes. Tout est calme aux alentours, nous sommes comme isolés du monde extérieur, de ce monde agité et vrombissant, ce qui n’est pas plus mal, surtout dans une circonstance comme celle que je vis, rivé à son corps que je sens distinctement sous sa robe légère d’été.

— C’est une agression caractérisée, ça, monsieur !!

Dit-elle dans un souffle quand nos lèvres se séparent.

— Non, une simple tentation…
— Simple tentation ? Tu es sûr ?
— Pour l’instant…
— Pour l’instant !

Et nous nous vautrons dans l’herbe comme deux enfants, moi sur elle, épousant de mon corps toutes ses courbes à l’ombre du grand arbre. Je la désire ardemment, je ne pense pas que mon « pour l’instant » durera longtemps. Je le sais et elle le sait aussi. D’ailleurs, ses mains glissent dans mon cou et elle se cale sous moi, cherchant le meilleur angle…

Nos bouches se rivent l’une à l’autre durant un très long temps ; j’adore ses baisers, elle aussi et nous ne nous en privons pas ! Mes mains s’égarent où elles peuvent et quand ma bouche se dessoude de la sienne, une bretelle de sa robe d’été a glissé le long de son épaule, dévoilant une épaule nue. J’en profite tout de suite pour y déposer quelques baisers brûlants, tout en remontant insensiblement vers son cou. Elle me laisse faire. J’arrive à son oreille que je frôle du bout de ma langue ; elle frémit, tente de s’échapper à ce genre de torture mais, hélas pour elle, elle est sous moi et je ne la laisserais pas s’enfuir ainsi.

— Tu n’as pas honte !!
— Pas du tout ! Pourquoi ? Dis-je innocemment.
— Tu devrais !!
— Ah oui ?

Je continue ma douce torture ! Elle se débat plus faiblement, je sais qu’elle apprécie et moi, aussi d’ailleurs…

— Ahiii !! C’est pas possible, ton truc ! Souffle-t-elle.
— Ah oui, mon amour ?
— Tu cherches à prouver quoi, là ?
— Oh rien du tout parce que je suis sûr de mon coup, Katia chérie !
— Quel prétentieux, ce type !!

Ma main en profite pour déboutonner sa robe légère. Et comme elle n’a rien en dessous, je sens que je vais beaucoup apprécier ! Très vite, sa robe s’échancre et je capture un sein à la pointe déjà un peu dressée. J’en profite pour pincer délicatement le téton offert tandis que ma paume caresse l’arrondit lourd de sa chair blanche. J’ai quitté son oreille pour sa bouche aux lèvres sucrées. J’ai un certain mal à me contenir, de ne pas déchirer sa robe sur le champ et de la posséder sur l’herbe à l’ombre du vénérable arbre.

Sa robe est à présent complètement ouverte, avec une vue intégrale sur son corps blanchâtre avec pour seul décor une mince petite culotte en dentelle qui m’exciterait plus qu’elle m’assagirait !

— Tu n’as vraiment pas honte !! Dit-elle, d’un air faussement sérieux quand je quitte ses lèvres.
— Pas du tout ! Tu sais très bien que je suis un profiteur, donc j’en profite !
— Toi et ta logique !
— C’est mon métier, ma chérie !

Elle soupire :

— Et s’il venait du monde, hein ?
— Ici ? Isolés comme nous le sommes ?
— Pas tant que ça !
— Tu sais très bien que cette pâture est à l’arrière de la grange et donc assez cachée de la route sur laquelle il doit bien passer trois ou quatre voitures par jour au grand maximum !

Katia se redresse un peu, dardant ses seins sous mon nez :

— Justement, mon bonhomme, je n’ai compté que deux voitures depuis ce matin !
— Tu parles ! Mis à part les oiseaux et éventuellement les satellites de surveillance, personne ne nous voit !
— Et les satellites justement ! Il y a peut-être deux cent bonhommes qui se rincent l’œil en mondovision !
— Et bien qu’ils se rincent l’œil ! De toute façon, il n’y a que moi, comme homme, qui en profite vraiment !
— Toi, comme homme ? Ca reste à prouver !
— T’inquiète pas, je ne vais pas tarder à te le prouver !
— Des paroles, que des paroles, toujours des paroles !!

Elle n’achève pas sa phrase car je viens de la lui bâillonner par un baiser particulièrement exigeant…

Peu de temps après, je lui ôte définitivement sa robe, tout en couvrant son corps de baisers ardents et dévoreurs. Je n’oublie aucun centimètre carré de son ventre, de sa poitrine, de son cou, de son visage. Les quelques rayons de soleil qui traversent le feuillage dense de l’arbre la font paraître plus rousse encore. D’ailleurs, j’adore sa forêt intime fauve qui se cache sous le bien faible rempart qu’est cette culotte en dentelle ! Sa touffe ressemble à un feu ardent, à un foyer incandescent dans lequel j’aime me brûler puis éteindre de ma lance.
Je suis sur elle, légèrement de côté afin de ne pas l’écraser et jouir de son sein que j’entreprends avidement de mes doigts ou de ma bouche. Même si le soir survient lentement dans la fraîcheur, la température monte. Je me sens comme chauffé à blanc et sa peau devient de plus en plus salée de par sa sueur qui perle délicatement.

Ma chemise est au loin, mon pantalon aussi ; nous sommes à présent tous les deux en slip, à nous enlacer, à nouer nos jambes comme des lianes, à nous chercher, à nous trouver, à exiger tout de l’autre, dans un même élan, dans une même chute sans fond.

Elle frotte délibérément sa culotte de dentelle sur la bosse sur de mon slip, je sens que je vais avoir du mal à me contenir. J’agrippe sa main qui griffait mon dos de bas en haut puis je la plaque son ton sein lourd à la pointe d’acier. Ensembles, nos doigts emmêlés massent sa chair en sueur, palpent sa peau douce, soupèsent le volume de son sein. Katia se prend au jeu, elle caresse sa poitrine, pince son mamelon sous mes doigts avides. J’adore quand elle se caresse ainsi, ça m’excite follement. C’est alors que je bascule un peu plus sur le côté, tout en couvrant son visage et ses lèvres de baisers furtifs.

J’abandonne son sein et sa main qui le cajole. Tout doucement, je descends sur son ventre, la griffant délicatement ; elle apprécie. Je recommence du bout des ongles. Je capture son autre main et ensembles, nous lui caressons lentement le ventre, un ventre délicatement rond. En vastes cercle, nous couvrons de nos mains emmêlées toute la surface douce, jusqu’à frôler souvent l’orée de dentelle de sa culotte légère.

Alors, d’un geste sûr, je dirige ses doigts sous la dentelle, dans ta touffe et je plonge avec eux vers l’entrée de sa fente humide. Elle marque un temps d’arrêt, une réticence mais mon mouvement fut si ample et décidé que ses doigts sont maintenant aux abords de son clitoris, ancrés dans sa toison rousse. Je m’empare de ses lèvres dans un baiser furieux et passionnel. Je sais ce que je veux d’elle : qu’elle se masturbe sous mes baisers et qu’elle jouisse de ses doigts !

Une folie furieuse s’empare de moi, je la veux. Nos habits s’envolent dans les airs, ma chemise reste accrochée à une branche basse. Je veux son corps, sa chair, un tourbillon de sens m’envahit, je ne sais plus très bien ce que je fais, je me laisse aller à ma passion pour elle. Je capture sa main et la dépose sur son sexe dodu. Amusée, Katia ne retire pas sa main, elle me regarde, un voile léger traverse ses yeux luisants.

— C’est ça que tu veux ? dit-elle.

Je hoche la tête pour toute réponse. Elle sourit, s’adosse confortablement à l’arbre et après un dernier regard appuyé, elle s’exécute docilement.

Ses jambes sont largement écartées, elle se masturbe doucement, du bout des doigts, sa langue sur ses lèvres, me jetant parfois un regard sensuel sous ses longs cils. J’ai le souffle court, j’ai une envie folle d’elle, comme souvent, comme toujours. Mon sexe est tendu à fond, décalotté, gland à vif. Délicatement, je me positionne entre ses cuisses, soulevant ses fesses pour présenter ma tige durcie à l’orée de son sexe si accueillant.
Son regard se fait plus insistant.
Arquebouté sur mes mains, j’effleure ses lèvres humides du bout de son sexe gonflé, titillant parfois ses doigts qui continuent imperturbablement leurs douces caresses sur son sexe. Mon gland devient doucement luisant de ses sécrétions, je suis à deux doigts de tout lâcher, pourtant il ne faut pas, pas encore. Ce petit jeu l’amuse, elle se pourlèche ostensiblement les lèvres sur lesquelles je dépose de légers baisers.

— Je vais aller me mettre à l’entrée de ton mignon petit trou du cul et tu continueras à te masturber tout en gigotant les fesses pour bien que tu sentes ma queue à ton entrée interdite !
— En voilà bien une exigence, monsieur !
— Je veux que tu me sentes prêt à plonger en toi sans y aller, que tu le veuilles, que je sente tes fesses autour de ma bite, ton petit trou paré à être perforé !
— Tu es un petit salaud, toi !

Elle proteste pour la forme mais ne fait rien quand je présente ma tige entre ses fesses, appuyée sur la cuvette de son anus. Elle me regarde fixement, se masturbant toujours puis commence à remuer du bassin, comme pour s’empaler délicatement sur mon pieu de chair humide.
Ca fait un bien fou d’être là, prêt à entrer en elle par cette voie étroite. De temps en temps, je lui mordille un téton dressé, baise une lèvre luisante. Elle a accéléré la cadence, ses doigts frétillent comme des fous sur sa chatte, son bassin ondule dangereusement autour de mon sexe, ma tige arquée, comme prête à rompre. Je serre les dents, il ne faut pas que je me lâche, il faut que je résiste à l’envie folle de la perforer, de plonger dans son anus, d’y engouffrer toute ma longueur puis de me vider dans ses entrailles chaudes.
Elle gémit, elle se tortille, ses doigts se font plus frénétiques, ma tige forme un angle dangereux, elle insiste, pousse son bassin vers mon sexe meurtri. Je serre les dents de plus belle, je tremble de tout mon corps, mes doigts s’enfoncent dans la terre, entre les racines.
Des petits cris rauques sortent de sa bouche, ses fesses enrobent mon gland, s’enfouissant dans leurs chairs roses et chaudes, son petit trou semble s’ouvrir, voulant m’aspirer, m’engloutir. Je n’y tiens plus. Dans un grand cri sauvage, je pousse, ma tige s’enfonce, elle crie, elle m’appelle, elle jouit. Je sens ses spasmes autour de mon gland plongé en elle. Férocement, profitant d’un léger relâchement dû à ses convulsions, je pousse délibérément, ma tige entre dans le conduit étroit, ma queue se déchire entre ses parois cannelées et à peine arrivé au fond, j’exulte à mon tour, me vidant en elle, bercé de nos cris respectifs.

— Tu es un salaud, me dit-elle peu après.
— Tu me l’as déjà dit…
— Tu sais que tu n’as pas été de main morte dans mon cul ? Je te sens toujours, même si tu t’es retiré depuis cinq bonnes minutes !

Je la regarde avidement :

— Sur le moment, tu n’as pas dit non !
— Tu parles, tu as lâchement profité de ma faiblesse !

Comment la croire alors qu’elle me tourne le dos, m’offrant sa croupe incendiaire au sillon béant à mes yeux intéressés et mes mains avides ? D’ailleurs, vu ma position, il ne faudrait pas que je me bouge de beaucoup pour aller recaser mon sexe durcissant sur ses fesses rebondis !

L’instant d’après, profitant d’un redressement non négligeable de ma tige, je profite lâchement de la situation pour lui faire sentir tout le bien que je pense d’elle, vautré sur son beau cul, enfiché dans une chatte goulue dans laquelle s’emmêlent quelques brins d’herbe coquins.

Pendant que résonne son rire cristallin, je songe que, décidément, la vie de campagne a du bon…

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