Une plaisanterie de mauvais goût (3) – Night train contre « La Guerre des étoiles »

Résumé des chats pitres précédents :
Cécile et Alex font une farce téléphonique à leur directrice d’agence, Chantal. Dans l’épisode 2, Chantal évoque sa jeunesse et sa genèse amoureuse. C’est au tour d’Alex de s’exprimer.

CHAT PITRE SEPT : INTERLUDE.

Après une toilette rapide de l’essentiel, nous retournâmes déguster notre dessert, le deuxième en quelque sorte puisque nous avions déjà eu une mise en bouche. Pendant que je préparais le café, Chantal nous entreprit:

— Je vous ai raconté un épisode très important, voire le plus important de ma vie sentimentale. La logique serait que vous en fassiez autant !
— Tu sais à part un mariage raté ! Je n’ai pas vraiment eu une vie sentimentale très originale.
— Et toi Cécile ?
— Bof, moi ! A part le sport ! Et puis, je ne suis pas vraiment canon !
— Ça c’est toi qui le dit, la coupa Chantal ! Ca fait deux mois que je retiens mes envies de poser mes mains sur ton corps, de…
— Et moi ! Ca fait bien plus longtemps que j’ai envie de te mettre la main au cul, la coupai-je.
— Arrêtez de dire des conneries ! Vous avez vu comme je suis faite ! J’ai pas d’loloches, j’ai des jambes pas vraiment chouettes…

Malgré ses protestations, je sentais qu’elle était flattée de nos remarques.

— Tu dis des conneries, t’as les seins les plus adorables que je n’ai jamais vus, renchéris-je.
— Les plus petits surtout !
— Et le cul le plus désirable, rajouta Chantal.
— Arrêtez ! Vous allez me faire rougir ! D’accord, je vous raconte l’aventure qui m’a le plus marqué. À une condition !
— Laquelle ?
— Que toi, tu nous racontes d’abord quelque chose qui te soit arrivé, dit-elle en se tournant vers moi.
— Je veux bien mais je vous assure qu’il ne m’est rien arrivé de spécial. Je ne suis ni un grand dragueur, ni une bête de sexe. Pour vous dire, c’est la première fois, à mon âge que je me retrouve avec deux femmes nues dans la même pièce.
— Tu ne vas pas nous dire qu’il ne t’est jamais rien arrivé ? Continua Cécile.
— En tout cas rien d’exceptionnel !
— Raconte-nous alors ton dépucelage ! relança Chantal.
— Alors là, vous allez être désappointées ! Cinq minutes, montre en main et dans un pré avec une nana de mon âge ! Je ne sais lequel des deux a été le plus déçu ! Rien de racontable, je vous assure ! A moins que… Attendez, attendez ! P’t-être que… Si, finalement, j’ai vécu quand même quelque chose d’un peu spécial. Mais ne vous imaginez pas quelque chose de vraiment sensationnel ! Ca sort un peu de l’ordinaire, mais c’est tout !
— Arrête d’attermoyer ! Raconte ! m’interrompit Chantal.
— C’est comme pour toi. Il faut remonter loin dans le temps! Ce n’était pas non plus ma première expérience sexuelle mais jusqu’à ce jour, ça avait été insignifiant et guère probant…

CHAT PITRE HUIT : CREME RENVERSEE.

Mes parents habitaient en Haute Nauriemme mais ils m’avaient exilé comme interne dans un lycée de Moncon pour que je parvienne enfin à avoir mon baccalauréat. Je n’étais pas vraiment un mauvais élève mais les copains et les filles (dans cet ordre) étaient bien plus importants pour moi que les études. En m’éloignant de mes potes, ils pensaient que j’aurais de meilleurs résultats et ils eurent raison car j’obtins enfin mon bac. Nous avions cours le samedi matin. Un de ces samedis, je restai pour réviser « je ne sais plus trop quoi » chez un copain, Jérome. C’était un gars sympa, plutôt bon élève et qui me considérait comme un Don Juan. Je lui racontais toutes mes aventures, même celles que je n’avais pas eu en me prêtant des performances flatteuses qui étaient loin d’être miennes.

Il habitait une chouette villa à l’extérieur de la ville et nous avions emprunté le bus de ramassage scolaire pour nous y rendre. Il était fils unique et il m’avait expliqué que je ne verrai que sa mère car son père était en déplacement à l’étranger. Sa mère ! Mama mia ! Un canon ! Cela paraissait impossible que ce puisse être sa mère ! Sa grande sœur à la rigueur ! On ne lui donnait pas trente ans alors que je savais par Jérome qu’elle en avait plus de quarante. Elle n’était pas belle à franchement parler mais il se dégageait une sensualité animale de chaque mouvement de son corps. Sensualité accentuée encore par sa manière de s’habiller. Ce qui sautait aux yeux, littéralement, sa poitrine. Une poitrine qui ne nécessitait aucun soutien-gorge, qui pointait arrogamment, qui déformait outrageusement l’espèce de t-shirt informe qu’elle portait. Un décolleté profond en arrondi offrait à mes yeux exorbités la vision de la partie haute de ces deux protubérances séparées par un sillon plus sombre. Mon regard ne parvenait pas à s’en détacher. Elle embrassa d’abord son fils puis m’embrasa en me tendant sa main imprégnée d’un parfum entêtant en susurrant :

— Alors c’est toi le fameux Alexandre ! Le plus grand séducteur du lycée ! Le Rudolph Valentino de la terminale ! Tu avais raison Jérome ! Ton copain est tout à fait charmant. Je comprends que toutes les jeunes filles lui tombent dans les bras !

J’étais rouge comme une pivoine à force de bigler sur sa poitrine. Heureusement Jérome mit cette rougeur subite sur le compte des remarques de sa mère.

— Arrête maman ! Tu vois bien que tu le gènes affreusement ! A moi:
— Ne fais pas attention à ma mère ! Il faut toujours qu’elle taquine tout le monde !
— Evidemment que je plaisante ! Alex, je peux t’appeler Alex, Jérome m’a tant vanté tes succès féminins que je n’ai pas pu m’empêcher de t’embêter un peu.

En fait, je m’en foutais qu’elle me taquine. J’étais ensorcelé par sa voix. Une voix chaude, rauque, cassée. Vous savez comme on imagine ces voix de séductrices fatales. J’en bandais. Elle aurait pu me parler des heures, me réciter l’annuaire à l’envers ou en Portugais (je précise que je n’ai rien contre le Portugal, mais seulement je ne connais pas un traître mot de cette langue). Nous nous installâmes dans la cuisine pour manger. Je n’écoutais pas le babillage continu de Jérome mais je profitais du fait qu’elle fasse le service pour la détailler un peu mieux (« la détailler » étant un joyeux euphémisme, disons que je la lorgnais sans vergogne, que je me rinçais l’œil sans véritable discrétion). Son visage légèrement potelé était flanqué de pommettes très hautes, deux petites pommes qui apparaissaient comme le prolongement de sa poitrine tant leurs rotondités pulpeuses y faisaient penser. Une bouche aux lèvres charnues, des yeux noirs étonnamment grands qui ne cessaient jamais de rire vous donnaient constamment l’impression qu’elle venait de faire une bonne farce. Une chevelure brune, bouclée, une peau couleur miel témoignaient de ses origines méditerranéennes, espagnole ou italienne.

Elle était affublée d’une jupe aussi informe que son maillot qui ne couvrait qu’une faible partie de ses jambes qu’elle avait nues. Jambes qui n’étaient pas esthétiquement parfaites mais qui dans leur musculature, dans leur manière de bouger participaient à cette animalité. Quant à son cul, la seule chose que je puis dire est qu’il remplissait bien la jupe et en tendait l’étoffe sans pour autant, si vous voyez ce que je veux dire, la déformer. Elle pouvait s’habiller n’importe comment, c’est, d’ailleurs, ce qu’elle faisait, elle restait séduisante, désirable. Quand nous fûmes restaurés, quand j’eus mon œil interne saturés de bouts de seins, et de parcelles de cuisses, nous allâmes au salon pour travailler.

Nous avions déjà bien avancé nos révisions lorsqu’elle nous y rejoignit. Elle vint se placer derrière nous pour voir ce que nous faisions. Elle posa ses mains sur nos épaules. Le contact de ce sein élastique contre ma peau, waouh ! Intentionnellement ou pas, elle appuya, encore plus, son corps contre moi et je sentis la fermeté de sa fesse contre ma hanche. Lorsqu’elle se pencha, son t-shirt bailla si largement que j’eus une vision complète de ses deux seins effrontés. Elle resta suffisamment longtemps dans cette position pour que je me puisse une nouvelle fois et tout aussi agréablement me rincer l’œil. Deux obus fiers et droits séparés par une étroite vallée ocrée. Je compris qu’elle était tout à fait consciente de ce qu’elle faisait et de l’effet qu’elle produisait quand je vis ses tétons lentement se dresser et tendre l’étoffe.

Elle nous abandonna, du moins c’est ainsi que je ressentis son retrait. Après avoir pris un livre dans la bibliothèque, elle s’installa confortablement dans un fauteuil. Elle choisit, et c’était certainement un hasard, celui qui me faisait face. À partir de cette minute, j’eus beaucoup de mal à me concentrer sur notre travail. Non seulement, elle n’arrêtait pas de changer de position, écartant et refermant ses jambes, les posant sur un des accoudoirs. Ce qui me permettait d’entrevoir tour à tour l’intérieur de ses cuisses, là où la peau était plus claire, sa petite culotte blanche à dentelles d’où s’échappait quelques touffes de poils très noirs. Une fois, elle ramena même ses pieds sur le fauteuil et j’eus même à plusieurs reprises une vue imprenable sur ses fesses que la petite, trop petite culotte avait du mal à contenir. Avec toutes ses chairs appétissantes offertes à mes regards comment voulez-vous que je me concentre sur des équations fussent-elles du second degré. Je vous disais que, non seulement, elle n’arrêtait pas de bouger mais de plus, elle accompagnait sa lecture de soupirs, de commentaires monosyllabiques de cette voix à damner un saint. J’avais à nouveau une érection pas possible.

A un moment, Jérome alla satisfaire un besoin pressant, elle se leva, vint à moi, posa un baiser au coin de mes lèvres. Elle retourna calmement s’asseoir et me dit en riant:

— Alors, Alex ! Qu’est-ce que tu trouves plus intéressant les maths ou me mater ?

Je restai immobile et sans voix comme un con, sans trouver une réplique quelconque. Le temps que je réalise que la mère de mon pote venait de m’embrasser sur la bouche et qu’elle s’était gentiment fichue de ma figure, Jérome était revenu et elle s’était replongée consciencieusement dans son livre. Heureusement, nous étions parvenus au bout de nos révisions. Il était aux environs de 17 heures et mon train était à 21 heures. Elle nous proposa d’aller au ciné.

C’est ainsi que je vis pour la première fois « La Guerre des étoiles ». La première fois car je dus y retourner pour réellement suivre et comprendre quelque chose au film. Pendant cette projection à Moncon, j’eus d’autres centres d’intérêts, du moins un autre. La mère de Jérome s’était changée pendant que nous buvions un verre. Elle avait passé un chandail ample sur une jupe qui lui arrivait au genou. Je crois qu’on appelle cela une jupe portefeuille : sur le devant deux pans d’étoffes se superposent. L’avantage de ce genre de jupe est qu’elle s’ouvre très facilement. Les spectateurs ne s’étaient pas précipités à cette séance et nous pûmes nous installer tranquillement au dernier rang. Jerome pénétra le premier dans la rangée et sa mère m’incita à le suivre. Ainsi, j’étais assis entre mon pote et sa mère. Discrètement, elle me murmura à l’oreille :

— Laisse ton blouson sur tes genoux.

J’obtempérai me doutant un petit peu de ce qui risquait d’arriver car elle-même avait posé sa veste sur ses jambes. Pub. Bandes annonces. Entracte. Bonbons. Caramels. Chocolats glacés. Calme plat. Dès le début de la projection, elle passa à l’action. Elle s’empara de ma main droite – petite précision, elle était assise à ma droite-, la glissa sous sa jupe en prenant bien soin de disposer son vêtement afin qu’il dissimule mes agissements. La rusée avait déjà rejeté les pans de sa jupe de chaque côté. Ma paume fut immédiatement en contact avec sa peau. Pendant quelques secondes, je n’osai bouger et c’était un peu tempête sous mon crane. J’avais beau faire le malin devant les copains mais le temps où j’étais puceau n’était pas si éloigné. Les seules femmes avec qui j’avais eu des relations étaient toutes des gamines de mon âge et les performances sexuelles accomplis n’avaient été ni très raffinées, ni très subtiles. J’avais peur de mon inexpérience, de me montrer maladroit. J’avais aussi et surtout la trouille que mon copain s’aperçoive de quelque chose. C’était sa mère et une mère c’est sacré ! De ce côté là, je fus rapidement rassuré car il était complètement pris par le film et s’il s’était produit un tremblement de terre, je ne suis pas certain qu’il s’en serait rendu compte.

Percevant mon indécision, la mère de Jérome se pencha vers moi et me souffla de cette voix semblable à nulle autre et dont l’excitation accentuait la rauquitude :

— Caresse-moi ! J’en ai très envie ! J’ai envie de sentir ta jeune main sur ma peau ! Tout ce que m’avait raconté Jérome sur tes prétendus exploits m’avait bien fait rire et j’avais décidé de me moquer gentiment de toi. Mais tu me plais et mes petites farces m’ont émoustillée. Alors je voudrais un peu de concret. Vois comme je suis !

Sa main saisit la mienne et la plaqua sur son sexe. Elle avait omis de mettre une culotte et mes doigts se trouvaient au contact direct de sa chatte poilue. Effectivement, une chaude humidité imprégnait sa toison. Sa main laissa ma main vivre sa vie et s’insinua sous mon blouson. Elle se posa simplement sur la bosse qui déformait mon pantalon. Ben vous ne croyez pas que j’ai pu rester indifférent. Dès qu’elle lâcha ma dextre, je l’éloignai peureusement du centre de sa féminité. L’endroit était trop brûlant pour moi. Ce simple mouvement de recul m’avait permis de prendre conscience du satiné, du velouté de sa peau. Sans que mon cerveau en ait donné expressément l’ordre, ma main partit en reconnaissance sur ce continent inconnu. Je descendis jusqu’aux genoux puis remontai haut, de plus en plus haut sur ses cuisses. Cette chair moelleuse m’électrisait au plus haut point et j’en explorai avidement chaque parcelle, chaque recoin. J’interrompais mon périple avant ce triangle frontière qui m’aurait fait toucher ce joyau de féminité qui m’effrayait. Elle ne s’en offusquait pas. Au contraire, elle – je vous le jure sur la tête de ma grand-mère -, ronronnait. Elle, de son côté, respectait la même consigne: sa main se promenait sur la toile de mon pantalon, passait entre mes cuisses, frôlait mes testicules mais elle évitait tout geste qui aurait pu déclencher une manifestation irréversible.

Le film avançant et mon excitation aussi, je m’enhardis. Du bout des doigts, j’effleurais furtivement sa toison puis allant plus loin, je peignais ses poils fous. Enfin, j’osai toucher ses lèvres. Sa main se crispa sur ma cuisse. Son ronronnement s’accentua. Tandis que Han Solo délivrait la princesse Leïa, j’investissais subrepticement le temple secret de ma voisine, introduisant frauduleusement mes doigts entre ses lèvres poisseuses. Sa main, sur ma cuisse, se fit encore plus pesante. Je la branlai avec toute la maladresse de mon inexpérience mais, heureusement pour moi, elle n’était guère exigeante. À moins qu’instinctivement, je n’aie trouvé les bons gestes. Ses ronronnements s’accompagnaient maintenant de soupirs entre lesquels se glissaient des chuchotés « oui, oui », « n’arrête pas ». Je pistonnai son vagin bien lubrifié, enfonçant mes doigts au maximum et les ressortant presque entièrement de son sexe. Elle avait tenté d’ouvrir ma braguette mais, trop émotionnée, elle n’y était pas parvenue. Alors elle massait mon sexe à travers la toile de mon pantalon. Par bonheur, je portais un slip un peu lâche et un pantalon large: mon érection pouvait s’exprimer sans trop de problème. Penchée vers moi, elle murmura: « Plus vite, plus vite ». Sous l’accélération, ses soupirs/ronronnement se muèrent en gémissements. Son corps se mit à trembler. Soudain, elle serra si violemment ma bite que je faillis éjaculer et elle s’exclama d’une voix qu’elle ne contrôlait plus vraiment :

— Je jouis, je jouis !
— Qu’est-ce qui se passe maman ? Pourquoi tu cries ?

Retour sur terre et esprit d’à propos:

— Rien, rien mon chéri! Mais je crois bien que je me suis endormie. Ce film est vraiment pas terrible. Tu as compris ce que j’ai dit ?
— Non, pas vraiment. Et toi Alex ?
— Désolé, je n’ai pas fait attention.
— Ça ne fait rien. Je parle souvent en dormant. Tu ne me reprendras pas à aller voir un film de ce genre.

Mais déjà Jérome était replongé dans son film et n’écoutait plus sa maman. Celle-ci refroidit par l’intervention de son fils et peut-être aussi par les caresses que je lui avais prodiguées se tint à distance respectueuse jusqu’à la fin du film. Ils me conduisirent ensuite en gare et je ne fus jamais réinvité chez Jérome.

— Comment tu ne l’as même pas baisée ? demanda Chantal.
— T’es décevant, continua Cécile.
— Laissez-moi finir et vous saurez.

La semaine suivante, j’eus deux surprises. Le lundi, mon cher ami Jérome dès que nous nous retrouvâmes seuls me demanda :

— Alors c’était bien avec ma mère ?
— Qu’est-ce que tu racontes ?
— Ne me prends pas pour un imbécile, s’il te plaît. Je jouis, je jouis, singea-t-il sa mère. Je ne t’en veux pas bien au contraire j’espère que tu vas la baiser. Mon père est un vrai con de macho. Il n’arrête pas de la tromper et jusqu’ici ma mère lui est, connement, restée fidèle. Je m’étais aperçu que cela l’excitait quand je racontais tes aventures. Ta venue, c’est moi qui l’ai organisée. Je crois que c’est même-moi qui par mes remarques indirectes l’ai incitée à t’allumer.

Je m’étais bien fait manipuler et sa mère aussi car, mardi matin, au courrier, deuxième surprise, j’avais une lettre de la maman qui me proposait tout simplement un rendez vous le mercredi après midi. Rendez-vous où il se passa ce que vous pouvez penser. Cette liaison dura jusqu’à la fin de l’année scolaire, c’est à dire deux petits mois. La suite de mon histoire. Avec cette brave dame qui m’avait fort excité, sans doute à cause du côté risqué de l’aventure, pendant « La Guerre des étoiles » ne m’a laissé quasiment aucun souvenir. Il se révéla qu’elle n’était guère plus expérimentée que moi et très classique dans sa façon de baiser. En effet, elle avait connu bibliquement parlant très peu d’hommes et son mari était du genre Lucky Luke, mais un peu diminué.

— Lucky Luke ?
— Ben oui ! Il tirait plus vite que son ombre mais de plus, il avait un Lebel pas un six coups. Pour les ignares que vous êtes un Lebel , du nom de son inventeur, est un fusil de la première guerre mondiale qui ne tirait qu’un seul coup et qu’on mettait un temps interminable à recharger.
— N’essaie pas de noyer le poisson avec ta culture à la noix : intervint Chantal. T’avais raison, ce n’est pas vraiment original ton histoire.
— Franchement bateau même! surenchérit Cécile. Quel ado boutonneux n’a pas rêvé de se taper la mère de son copain !
— Attendez les filles! D’abord je vous avais averti que ce n’était pas hyper génial et en plus, ce n’était que la première partie de la soirée.
— Comment?
— Hey oui ! J’ai pris le train.

CHAT PITRE NEUF : NIGHT TRAIN.

Un train de nuit. Un mythique Paris-Rome. Aujourd’hui avec le T.G.V. à ma droite et l’insécurité à ma gauche, une époque est morte. Quand j’étais ado et jusqu’à mes 25 ans, j’ai adoré voyager par ces trains de nuit. Lorsque je montais dans un wagon, je ne savais jamais ce qui allait se produire. L’aventure attendait au coin d’un couloir, à la porte d’un compartiment voire dans les soufflets séparant les voitures. Même lorsqu’il ne se passait rien, le voyage n’en était pas moins intéressant par cette recherche, cette attente qui m’habitait. Je ne me suis jamais ennuyé dans un train. Passé cet instant de lyrisme exacerbé, revenons à nos moutons. Donc, je pris le train. Peu de voyageurs, comme souvent dans les trains de nuit. Cela m’arrangeait, car je voulais être seul pour pouvoir revisionner le film de l’après-midi. Pas celui qui avait été projeté sur l’écran mais celui qui s’était déroulé au fond de la salle. Le wagon dans lequel je montai était presque entièrement vide. Pour être tranquille, je n’entrai pas dans les premiers compartiments mais dans celui qui était au centre de la rame. Je m’installai confortablement près de la fenêtre, dans le sens de la marche et, je peux l’avouer car il y a prescription, les deux pieds sur la banquette d’en face. Je coupai l’éclairage central ne gardant que les veilleuses ce qui donnait un caractère intime au compartiment. D’un œil, je suivais le spectacle fascinant de la nuit étoilée et de ces milliers de lumières qui éclairaient la campagne tandis que mon esprit revivait cet après-midi, oh combien chaud et passionnant !

Je prêtai peu d’attention à l’arrêt de Berge en Brousse aussi fus-je passablement surpris quand la porte de mon compartiment coulissa. J’émergeai de ma transe et regardai le, pardon la nouvelle arrivante. Coup d’œil bref car ce ne semblait guère passionnant. Une femme entre deux âges, toute de noir vêtue. Sorte de petite souris grise sans hanches ni poitrine, échappée d’un presbytère anglican. Par politesse, je lui demandai si elle désirait que je rétablisse les lumières. Elle me fit un signe de dénégation et s’assis sur la banquette d’en face, côté couloir. Le train replongea dans la nuit et moi dans ma rêverie érotique. J’oubliai rapidement la présence de l’intruse. J’imaginais de futurs rencontres où, bien entendu, non seulement, je me donnais le rôle d’un baiseur endurant et chevronné mais où de plus ma belle quadragénaire tombait éperdument amoureuse de moi. On peut rêver. Le déroulement de ce fantasme provoquait une bandaison tout ce qu’il y de confortable. Cela devait forcément se voir mais je comptais sur la complicité de la pénombre pour cacher ce fait troublant à cette apparemment si respectueuse voisine. Comme je vous l’ai déjà dit, mon slip était très lâche ce qui permettait un ample développement de mon érection. Sans en avoir réellement conscience, j’avais glissé ma main dans mon futal et elle flattait ma queue et mes couilles.

J’enregistrai sans réagir que ma voisine se levait. Le bruit d’un rideau qu’on abaissait me fit sursauter et je tournai vers elle un regard surpris. Tranquillement, elle avait fermé les trois rideaux des fenêtres et de la porte qui donnaient sur le couloir. Tout aussi tranquillement, elle verrouilla l’entrée du compartiment puis elle se dirigea vers moi. C’est à ce moment que je me rendis véritablement compte de mon état et de ma position. J’eus le temps de penser : « Au mieux, tu vas avoir droit au sermon des familles. Au pire, tu vas prendre une baffe ! » Ce fut perdu pour le sermon et aussi pour la baffe. Elle s’agenouilla à mes pieds et sans aucune hésitation, ni aucun énervement, calmement comme si elle écossait des petits pois (je sais la comparaison est audacieuse!), elle défit un à un les boutons de ma braguette, et descendit slip et pantalon sur mes genoux. J’étais tellement abasourdi, ébahi par son comportement que non seulement, je ne protestai pas mais je soulevai mes fesses de la banquette pour lui faciliter la tâche. Je me retrouvai la bite à l’air dans une totale érection devant cette grenouille de bénitier, antithèse de la féminité qui habitait mon rêve quelques secondes auparavant.

Toujours sans agitation apparente, elle empauma mes couilles dans sa main droite, posa la gauche sur ma fesse et entama une séance de léchage de bite. Etrangement, elle titilla ma queue sur toute sa longueur et sur toute sa circonférence seulement du bout de sa langue. Chaque fois qu’elle entrait en contact avec ma chair, j’éprouvais une sensation vraiment agréable. Elle étirait mes couilles jusqu’à la limite de la douleur. Dès qu’elle sentait une crispation, elle relâchait sa tension. Maintenant, elle léchait l’intégralité de ma bite à grands coups de sa langue ouverte. Puis de sa main gauche, elle décalotta popaul et se régala du gland ainsi découvert. Elle l’absorba mais à aucun moment elle n’enfonça plus profondément ma bite dans sa bouche. Et moi qu’est-ce que je faisais pendant ce temps? Et ben rien du tout ! J’étais tétanisé, anesthésié. Je me laissais faire. Mon corps réagissait sans avoir recours à mon cerveau. Après plusieurs minutes de ces traitements successifs savamment dosés afin que je reste d’attaque, elle se releva.

Comme toutes les voitures de rapide ou d’express, chaque compartiment était équipé, côté fenêtre, d’une tablette qu’on pouvait mettre en position table pour manger, jouer aux cartes ou qu’on pouvait faire disparaître dans la paroi. Ce soir-là, j’étais dans un wagon italien et ceux-ci avaient la particularité d’avoir en fait deux demi-tablettes. Donc, elle se releva, sortit la demi-tablette la plus éloignée de moi. Elle retroussa sa jupe dévoilant de maigres jambes aux chairs tremblotantes mollets gainés de mi-bas. Elle s’assit du bout des fesses sur ce siège improvisé, posa ses pieds de part et d’autre de ma personne. D’une main, elle écarta sa culotte qui même sous cette faible lumière n’avait rien de sexy et de l’autre, elle me fit comprendre par signe qu’avec ma bouche, je devais m’occuper de sa chatte. Même sous cette faible lumière, je constatai que sa chatte poivre et gris n’était guère fournie. De cette faible luminosité, justement, émanait un charme désuet qui donnait à la scène sa puissance érotique.

Impression de vivre un épisode où Mme Agaga Christie se serait fourvoyée dans l’érotisme torride. Mes rêveries et ses caresses labiales m’avaient bien excité aussi, est-ce sans hésitation que je plongeai mon visage entre ses cuisses ouvertes sur cette minouchette finalement plutôt sympa. Avec la même maladresse que ma main tantôt, mes lèvres s’écrasèrent sur ses grandes lèvres. Ma langue pénétra timidement sa fente dont je léchai consciencieusement sinon sensuellement les parois recouvertes de ses productions. Ignorance impardonnable de la jeunesse, à aucun moment, je ne pensais à m’occuper de son clitoris. Comme mon initiatrice de l’après-midi, mon inexpérience ne sembla pas la gêner. De sa main libre, elle maintenait ma tête contre sa vulve béante, dirigeant discrètement mes déplacements. Comme j’y prenais beaucoup de plaisir et puisque ça semblait lui plaire, je continuais de régaler son intérieur, me fiant encore une fois à mon instinct. De temps à autre, j’avais conscience de ma bite qui bandait férocement à l’air libre. J’imaginais la réaction d’un quelconque contrôleur ouvrant la porte avec son passe.

Cette lèche-partie dura un certain temps puis elle se laissa glisser sur moi. Tenant toujours sa culotte, elle s’empala sur ma turgescence et entama un rapide va-et-vient. Je dois dire qu’avec toutes les excitations subies ce jour-là, je ne fus guère endurant. Au deuxième aller-retour, je jouis violemment et me répandis en elle. Par bonheur, la raideur de ma bite perdura suffisamment longtemps pour que ma partenaire d’un voyage, puisse terminer son galop. Elle jouit dans un long soupir qui faisait penser à une chambre à air qui se dégonfle. Elle m’embrassa délicatement. Sa langue fit une courte intrusion dans ma bouche, flirta quelques secondes avec la mienne. Son haleine était fraîche, légèrement mentholée, étonnamment jeune. Elle se dégagea, remit de l’ordre dans sa tenue, récupéra le bagage qu’elle avait mis dans le filet. Elle débloqua la porte, la fit coulisser. Quand elle franchit le seuil, elle se retourna vers moi, me sourit joyeusement et murmura d’une voix très chaude : « Merci ! » C’est la seule fois où j’entendis sa voix.

Elle referma la porte et disparut. Je demeurai quelques secondes comme un imbécile (j’sais, je reste souvent comment un imbécile, ça doit être un trait de mon caractère !): le pantalon sur les genoux, la bite qui lentement baissait la tête. Retrouvant mes esprits, je m’essuyai la queue avec mon mouchoir. Ben oui, je n’avais rien d’autre. Puis je me rajustai. Il était temps, nous entrions en garde de Culjoze. Regardant par la fenêtre, je vis mon inconnue marcher sur le quai. Un homme qui s’habillait manifestement dans la même boutique qu’elle l’attendait. Ils s’embrassèrent sur les joues. Ils partirent bras dessus, bras dessous en direction de la passerelle. Pas une fois, elle ne se retourna vers moi. Et mon train repartit. Maintenant mon histoire est finie, mesdames, vous pouvez faire vos commentaires.

— Et tu penses qu’on va croire cela? ironisa Chantal. C’est légèrement irréaliste ton histoire.
— T’as vraiment une imagination délirante ! rajouta Cécile.

Ces deux-là s’entendaient vraiment trop bien. J’allais avoir fort à faire avec ces deux nénettes si nos petits jeux devaient continuer.

— J’vous jure les filles que tout ce qui s’est passé à Moncon est vrai de chez vrai. Pour le train, je ne sais plus si j’ai rêvé ou si cela s’est réellement passé. Ce dont je suis sûr, c’est que la dame en noir est bien montée dans le train et qu’en arrivant à Cheb Henri, j’avais bien popaul à l’air et gluant de foutre…

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