Un concert d’enfer !

On allait avoir chaud, très chaud !
Comme dit le sketch : 30° à l’ombre… ici, y a pas d’ombre !

C’était bien pour faire plaisir à Kev’ que je l’accompagnais à ce foutu concert !
Mon copain était un fan des DDD (prononcer : Di-quioube) : Les « Death Doesn’t Die ».
Rien que leur nom c’était tout un programme !
Un mélange de rock punk allumé et de heavy metal décérébré.
Des poètes, quoi !

Non, j’en avais vraiment pas envie mais bon, mon chéri me payait la place alors…

En tous cas, moi, j’avais prévu le coup : Un mini short beige et un top sans manches vert anis qui moulait parfaitement mon Wonderbra (et oui, on fait avec ce qu’on peut !), pas question de crever de chaud sous un jean noir ou pire, un pantalon de cuir comme la plupart de ceux que je voyais s’installer dans la file d’attente.

OK, c’était une tenue un peu « hot » pour aller à un concert de mecs mais Kev’ (il s’appelle Kevin mais il trouve que Kev’ c’est plus cool) aimait bien me voir comme ça. Il pouvait ainsi exhiber sa « petite bombe sexuelle », comme il m’appelle, devant sa bande de copains.

En parlant des copains, c’étaient eux que nous étions en train de rejoindre dans la queue.
Ils nous virent arriver, je remarquai aussitôt les étincelles de désir briller dans leurs yeux en me regardant.
Au lieu de viser mon visage, leurs regards s’égaraient allègrement sur ma poitrine, voire un peu plus bas.
Il faut dire que mon short était tellement mini-mini que la couture du milieu me rentrait un peu dans le minou. J’aurais peut-être dû choisir une taille au-dessus (et oui, je n’avais plus quatorze ans mais dix-huit !).

« – Wouah ! T’es trop top, Juju la blonde ! »
« – Merci Nico ! » Répondis-je en rougissant. (Lui c’est le plus gentil de la bande et le plus mignon, ce qui ne gâche rien, ses grands yeux verts me font toujours craquer.)
« – Ouais, Juliette, t’es vachement bonne, c’t’aprèm’ ! Dés que t’en a marre de Kev’, tu m’fais signe, j’te montrerai c’que t’as raté tout c’temps ! » (Lui, c’est Johan, pas mal foutu aussi mais le plus con des cinq. Facile à remarquer !)
Salim et Arnaud se contentèrent de me faire la bise sans rien dire mais leurs yeux parlaient pour eux.

On a poireauté pendant presque deux heures sous un soleil de plomb.
Les mecs parlaient entre eux de… de trucs de mecs : Foot, nanas, foot, beuveries, foot, musique, foot…
Seule nénette du groupe, je me sentais un peu mise à l’écart, les autres n’avaient pas invité leur copine (enfin, ceux qui en avaient).
Je me tenais donc accrochée au bras de mon chéri et, de temps à autre, je quémandais un bisou.
Kevin me galochait alors, façon gastéropode baveux. Plus pour rendre ses potes jaloux que pour me faire plaisir mais bon, c’était le maximum d’attention que je pouvais lui extorquer.
Aussitôt après, il se retournait vers les autres et je n’existais plus.

Je passais donc le temps à envoyer des SMS aux copines avec mon MP3 rivé sur les oreilles, histoire de me faire une contenance.
Je matais aussi les autres autour de nous. Quasiment que des mecs (Les rares filles étaient toutes accompagnées).

Dans le lot, je remarquais aux alentours deux ou trois beaux gosses pour lesquels il ne faudrait pas trop me pousser pour que je leur tombe inopinément dans les bras : « – Oups ! Scusez-moi, je m’a tordu la cheville, merci de m’avoir rattrapée… Oh ! Mais quelle belle musculature vous avez sous votre chemise, humm ! »

Arrête de rêver Juju ! T’es macquée ! En plus ça tient vraiment du pur fantasme parce-que tu ne seras jamais assez gonflée pour oser faire un truc comme ça !

Enfin, les portes se sont ouvertes et tout le monde s’est tassé vers l’avant.
Comme si on n’avait pas suffisamment chaud comme ça !
J’espérais vivement que la salle serait climatisée sinon ce serait l’enfer.

Aussitôt les grilles franchies, nous nous sommes rués à l’ombre.
Je me dirigeai vers les gradins quand les gars me retinrent :
« – Non-non ! On va dans la fosse ! On sera plus près ! »

Oh putain, c’était pas vrai ! Ils ne plaisantaient pas en plus !
Ca servait à quoi de faire la queue aussi longtemps pour se retrouver encore debout pendant tout le concert ?

Ils me trainèrent avec eux. Je n’avais pas besoin de me forcer beaucoup pour faire la gueule.
En plus, comme on n’était pas les premiers, il y avait du monde devant nous. Pour peu qu’il y ait deux balèzes qui se mettent devant moi et c’était cuit : Je ne verrais rien du spectacle.

On a encore attendu un bon moment en piétinant sur place.
La salle se remplissait de plus en plus.
Je n’aurais jamais pensé que les DDD aient autant de fans dans la région.

Dans la fosse on était déjà serrés les uns contre les autres.
S’il y avait la clim, on n’en ressentait, en bas, aucun effet. Je suais déjà à grosses gouttes et le concert n’avait pas encore débuté !
Ca sentait la testostérone, le mâle, le vrai, avec option odeurs de sueur et haleines chargées à la roteuse.

J’avais toujours ma main dans celle de Kevin mais il me tournait le dos en parlant avec Arnaud.
Soudain je sentis quelque chose sur mes fesses.
Je me retournai, il y avait deux grands mecs derrière qui ne semblaient pas faire attention à moi : Un gars d’une vingtaine d’année, plutôt bien foutu et un autre beaucoup plus vieux, au moins trente cinq ou quarante berges, d’un physique quelconque. Celui-ci était en T-shirt et portait un gilet sur ses mains croisées devant lui. C’est ça que j’avais dû sentir. Mais qu’elle idée d’emporter un gilet de ce temps là !

Je sentis à plusieurs reprises cet effleurement sur mon short mais je ne me retournai plus. J’avais compris d’où ça venait et la promiscuité, de plus en plus étroite à mesure que l’heure fatidique arrivait, rendait les mouvements difficiles et justifiait le rapprochement des corps.

Soudain, il y eut un effleurement beaucoup plus net.
Non, je ne rêvais pas : J’avais nettement sentit le gars de derrière appuyer le dos de ses doigts sur mes fesses !

Un peu interloquée, je me suis déplacée sur les quelques centimètres carrés qui m’étaient impartis et j’ai tourné la tête. Il regardait toujours droit devant lui en m’ignorant mais j’avais compris son astuce : Le malpoli profitait du couvert de son gilet pour laisser ses mains gambader discrètement.

Je tirai aussitôt sur le bras de Kevin :
« – Chéri, j’crois que le mec derrière moi s’amuse à me mettre la main au cul. »
« – Ah ouais ? »
Il jeta un regard assassin vers les deux types de derrière puis reprit sa discussion avec ses copains.

Le gars avait bien-sûr arrêté mais trois minutes plus tard, rebelote !
J’aurais pu péter un scandale mais ce n’était pas mon genre : Je suis d’un naturel timide et effacé envers les inconnus.
Par contre, le malotru n’allait pas s’en tirer comme ça : J’informai mon homme de la récidive mais celui-ci sembla plus agacé par le fait que je l’interrompe en pleine discussion plutôt que par celui qu’un vieux pelote les fesses de sa nana.

La troisième fois fut encore plus nette : Je sentis non seulement la pression de ses doigts mais en plus ils firent un aller et retour sur ma fesse droite avant que je ne m’écarte.

« – Kev’ ! »
« – Rhooo ! Qu’est-ce qui y a, encore ! ! »
« – Il a encore recommencé ! »
« – Eh Oh ! Tu commence à me faire chier ! De toutes façons c’est de ta faute, t’avais qu’à pas te fringuer comme une pute ! »

J’en suis restée abasourdie, muette de stupéfaction pendant plusieurs secondes.

Ce n’était pas possible ! Ce n’était pas mon Kevin qui m’avait parlé comme ça. Lui si doux, si affectueux, ci câlin !
Non ! D’ailleurs il me tenait toujours la main ! Non, j’avais dû mal entendre à cause du brouhaha.

J’étais encore sous le choc lorsque les doigts revinrent à la charge. Si bien que je ne pensai même pas à m’écarter.
Encouragés par mon absence de réaction, ils restèrent longtemps au contact de mon short, caressant l’arrondi de mon postérieur sur toute sa largeur.

Cette fois-ci, je n’osais pas déranger Kevin. J’avais peur d’entendre la confirmation de ce que je croyais avoir entendu.
Alors, troublée mais incapable de faire le moindre mouvement, j’ai laissé faire le peloteur.
Celui-ci en a largement profité !
A travers le fin tissu parfaitement ajusté, je ne perdais pas un seul centimètre de ses progressions tactiles.
Il prenait un malin plaisir à découvrir lentement mon relief fessier du bout des doigts.

Finalement, malgré mon embarras, ce n’était pas si désagréable. J’en approuvais même quelques frissons lorsqu’il déborda un peu sous la lisière du short, tout en haut de mes cuisses.
Il savait y faire, le salaud !
Quittant même mon short, il descendit un peu sur mes cuisses pour remonter par l’intérieur vers mon entrejambe.
J’en tremblais !

Soudain les lumières s’éteignirent et la musique monta, suivie par les hourras du public.
C’est à ce moment précis que je sentis deux mains se plaquer complètement et fermement sur mes fesses.
Il avait bien préparé son coup, le salopard : Avec le bruit et l’agitation, si j’avais protesté, ce serait passé totalement inaperçu.

Mon cri de surprise fut donc noyé dans la masse.
Kevin avait subitement lâché ma main et comme tous les autres, il lançait en l’air un poing rageur au rythme de la musique de brutes.

Entre deux, les mains avaient disparues et pendant les premiers morceaux, je ne sentis plus rien.
J’en concluais, un peu vite, que c’était sans doute un fan qui avait fait ça pour tromper l’ennui de l’attente mais que dorénavant il ne se consacrerait qu’au spectacle.

Tant mieux !
Même si ce n’est jamais désagréable de se sentir admirée, je me sentais un peu plus sereine comme ça.

Un peu excentrés, nous étions dans la partie la moins « agitée » de la fosse.
Finalement, vu sur scène, le groupe n’était finalement pas si nul.
Leurs arrangements étaient sympas et le jeu de lumières super impressionnant.

Moi-même, malgré ma réticence première, je commençais à me laisser gagner par l’ambiance de folie et je me trémoussais sur la musique un peu trop forte pour mes tympans.

Les gars étaient vraiment surexcités.
Ils gesticulaient, sautaient, hurlaient à tue-tête.

Kevin m’avait lâchée et peu à peu, au gré des mouvements de foule, je perdis son contact.
Au bout d’un quart d’heure, emporté par l’enthousiasme, il se retrouva même deux bons rangs devant moi. Entre nous, il y avait Salim et un mec que je ne connaissais pas.
Bref, il m’avait carrément oubliée !

Un qui, par contre, ne m’avait ni oubliée, ni perdue de vue, c’était le vieux peloteur.
Alors que j’avais presque oublié la mésaventure du début, je sentis ses doigts se reposer sur moi.

Mon premier réflexe fut de m’écarter et de chercher mon chéri d’un regard apeuré dans la foule mais il était bien trop loin et de toute manière aurait refusé de s’en mêler.
Par ailleurs, le souvenir de sa réaction de mufle et des brefs frissons délicieux du début me fit faire ce dont je me croyais incapable : Je me suis laissée faire… Pire ! Je me suis cambrée pour aller à la rencontre de la caresse.

Encouragé par mon assentiment muet mais sans équivoque, l’homme pressa alors ses mains sur mes fesses, les malaxant énergiquement pendant de longues minutes.
Par moment, elles descendaient sur l’arrière de mes cuisses où le bout d’un doigt plus curieux tentait de se glisser sous la couture de mon short pour aller caresser en direct la naissance de mon petit cul.

Puis, abandonnant ces courbes pour lesquelles il semblait vouer une véritable vénération, ces mains passèrent sur les côtés, sur mes hanches.
Il se colla dans mon dos et ses mains continuèrent lentement vers le haut, le long de mes flancs pour arriver sans vergogne sur ma poitrine qu’elles enchâssèrent sans l’ombre d’une hésitation.

Réprimant un hoquet de surprise, je jetai un coup d’œil sur le dos de Kevin : Que penserait-il s’il venait à se retourner à ce moment précis et s’il me voyait adossée à un type qui me pelotait les seins à travers mon T-shirt ?

Mais c’était une éventualité inconcevable : Il n’avait d’yeux que pour le groupe sur la scène.

Alors j’ai fermé les yeux, concentrée sur mes sensations délicieuses.
J’étais un peu honteuse de me laisser aller dans les bras d’un pervers inconnu mais après tout, ça ne pouvait pas aller bien loin ! C’était un petit jeu sans conséquences, un allumage réciproque qui n’allait pas tarder à s’interrompre de lui-même..
Et puis, c’était de sa faute à Kev’ : S’il avait fait son boulot au début, je n’en serais jamais arrivée là !

Je sentais son souffle sur ma nuque, je sentais ses mains sur mes seins et… oui, je sentais une certaine raideur contre mes reins.
Bon sang ! Ca le faisait bander !

Il quitta pourtant assez rapidement ma poitrine pour me caresser les épaules et les bras. Ses doigts effleurèrent ma nuque, déclenchant des frissons incontrôlables dans tout mon dos.
Comme s’il le savait, il passa ensuite ses mains lentement sur mon échine, du haut jusqu’en bas.

Soudain, je ressentis une sorte de délivrance caractéristique au niveau de ma poitrine.
Incroyable ! Sans que ne m’en aperçoive, il avait réussi à dégrafer mon soutien-gorge au passage.
Du travail d’expert !
Et une orchestration méthodique car dés que ses mains atteignirent mes hanches, elles remontèrent aussitôt par devant mais sous le T-shirt, cette fois !

Oh la la !
Ca allait beaucoup trop vite !
Et beaucoup plus loin que je ne le craignais au départ !

Mais avant d’avoir pu faire le moindre geste de refus, ses mains étaient arrivées sur mes seins nus.
Evidemment, il devait être surpris de la différence de volume entre l’intérieur et l’extérieur (merci Wonderbra !) mais cela ne sembla pas le déranger.
Il s’appliqua à masser gentiment mes petits nénés et je ne pus que fermer les yeux sous la divine caresse.

Que c’était bon !
Un plaisir à la mesure de cette impudence et de mon embarras.
Une douce mais intense chaleur commençait à m’irradier le ventre.

Nous somme restés longtemps dans cette position, il semblait ne pas s’en lasser et moi je profitais.
De temps en temps, il pinçait doucement mes tétons ce qui me déclenchait de petits sursauts de plaisir.

Là encore, je priais pour que personne ne remarque mon T-shirt déformé par les mains de mon « envahisseur ».

Puis ses mains se remirent en mouvement peu à peu, dans un mouvement tournant les faisant passer sur ma poitrine, mon ventre, ma gorge.
Plus ça allait, plus le cercle s’élargissait et il vint bientôt buter contre la ceinture de mon short.
Il tenta bien de passer le bout des doigts dessous mais là, c’était bien trop serré.
Encore heureux !

Alors il passa par dessus et une de ses mains vint se poser sur mon entrejambe tandis que l’autre remontait sur mes seins.
Heureusement que la salle était sombre, je devais être rouge pivoine.
Et je me demandais aussi s’il parvenait à sentir à travers le tissu l’état dans lequel il me mettait.
Moi, je n’avais pas besoin de toucher pour savoir que j’étais trempée !

Petit à petit, ses doigts accentuèrent leur pression sur mon bas ventre en bougeant légèrement, massant délicatement mon trésor caché.
A mon corps défendant, j’ai imperceptiblement écarté les jambes pour aider ses troublants attouchements.

Par chance, la musique était assez forte pour masquer ma respiration haletante et les quelques petits gémissements que je ne pouvais plus taire.

Mais cela ne lui suffit pas. Je perdis momentanément le contact avec ses deux mains et je me demandai ce qu’il faisait lorsque je sentis une manipulation au niveau des boutons de mon short.

Ho !Ho ! Non-non pas ça ! Ca allait beaucoup trop loin, là !
J’avais peut-être eu le tort de lui laisser l’impression que j’étais une fille facile mais je n’avais pas du tout l’intention de laisser un inconnu me mettre la main dans la culotte !
Il s’attaquait à mon troisième et dernier bouton quand je posai mes mains sur les siennes pour lui faire signe d’arrêter.
Il suspendit son mouvement mais garda ses pouces sur l’ouverture de ma braguette.
J’entendis alors sa voix pour la première fois. Une voix grave et sensuelle :
« – Laisse-toi faire… tu ne le regretteras pas. »

Agissant comme un philtre surpuissant de quelque alchimiste ancestral, ces quelques mots suffirent à me faire baisser immédiatement pavillon.
Je n’étais plus moi-même !
Comme possédée par une volonté imparable, j’ai enlevé mes mains et les siennes ont terminé leur tâche, écartant les pans ouverts de mon tout petit short.

Ne voulant sans doute pas me laisser le temps de réfléchir et d’éventuellement faire machine arrière, il ne tarda pas à glisser ses doigts dans l’ouverture, directement sous l’élastique de ma culotte.
Dans un réflexe quasi instinctif, je dois avouer que j’ai rentré le ventre pour lui faciliter le passage.

Je sentis ses longs doigts progresser lentement sur mon Mont de Vénus, fouillant délicatement ma toison.
Je gémis.
Une petite plainte retenue où se mêlaient doute, honte, plaisir et appréhension.
« – Oui, c’est ça, laisse-toi faire, laisse-toi aller, ma belle. »

Rien que sa voix m’aurait fait fondre sur place.
J’étais bien entre ses bras, je n’avais même pas peur de sa réaction lorsqu’il découvrirait l’inondation qu’il avait provoqué quelques centimètres plus bas.
Mais, pour l’instant, il ne pouvait la percevoir car l’endroit était beaucoup trop serré. Même en déployant des trésors de délicatesse et d’insistance, il ne pouvait plus progresser.

Alors il abandonna et se retira lentement.

Je ne sais pas du soulagement ou de la déception lequel fut le plus fort.

Mais je n’eus que peu de temps pour y réfléchir.
Tout de suite après, je sentis une double pression sur les bords de mon short au niveau des hanches.
Je compris tout de suite ce qu’il avait l’intention de faire et, honte à moi… je l’ai aidé !
Grâce à mon déhanchement adéquat, il parvint à me baisser short et culotte d’une bonne dizaine de centimètres.

Oh lala ! Comment en étais-je arrivée là ?
J’étais presque à nu au milieu de cette foule !
Si les mecs de devant se retournaient, ils auraient une vue imprenable sur mon petit minou à l’air !

Délivré de cette dernière entrave, l’homme en profita pour reposer ses mains bien à plat sur mes petites fesses nues, en tâtant la douceur avec une véritable passion.
Ses mains étaient très douces aussi, je les sentais adhérer à l’arrondi de mon fessier puis s’en détacher un peu pour laisser ses doigts en parcourir le pourtour et s’insérer délicatement dans ma fente rendue moite par la transpiration.

Puis, inévitablement, ses mains repassèrent par devant et recouvrirent mon petit triangle.
Il me caressa tendrement le pubis mais, bien vite, je sentis des phalanges fureter avec curiosité vers mes replis intimes.
Là, c’était certain, il devait s’apercevoir de mon « émoi ».

Il n’eut aucune difficulté à insérer un doigt dans ma féminité puis rapidement, un deuxième le rejoignit.
Je ne fis rien pour l’en empêcher, au contraire…

Alors, un feu d’artifice de sensations explosa en moi.
Un festival de plaisir comme jamais je n’en avais connu.
Il jouait avec mon intimité comme un grand virtuose jouait de son instrument.
Ses doigts couraient entre mes lèvres, plongeaient dans ma fente, en ressortaient tout humides pour aller tourner autour de mon clito…

Mon ventre était en feu, mon sexe un brasier incandescent !
J’ai senti une immense vague de plaisir monter en moi et renverser tout sur son passage : Ma retenue habituelle, ma gêne naturelle, ma timidité maladive…
J’ai crié !
Les mains crispées sur ses bras, j’ai hurlé ma jouissance à gorge déployée, dans une série de long cris aigus tandis qu’une incontrôlable série de spasmes me secouait tout le corps.

Heureusement, dans l’atmosphère survoltée de la salle, mon orgasme passa inaperçu.
Incroyable !
Incroyable expérience !

Je suis restée pantelante, je sentais que mes jambes ne me portaient plus vraiment.
Par chance, mon mystérieux partenaire me soutenait, un bras passé sous ma poitrine et une main toujours plaquée sur mon entrejambe tandis que les dernières répliques de plaisir me provoquaient encore quelques ultimes soubresauts.

Imperceptiblement, ces doigts se remirent en mouvement.
Oh bon sang ! C’était reparti pour un tour !

Tout en manipulant tendrement ma féminité, il continuait toujours à se trémousser au rythme de la musique en me collant par derrière, si bien que je sentais toujours son érection sur mes reins.

Alors, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai eu envie de lui montrer que moi aussi je pouvais faire des choses coquines : J’ai passé une main dans mon dos, tout contre sa grosseur, et je l’ai massée à travers le pantalon.

Il sembla apprécier au début mais très vite il se dégagea en arrière en me lâchant complètement.

Je savais que je n’étais pas très douée et un peu inexpérimentée en la matière mais j’étais quand-même un peu vexée par sa réaction.

Soudain, je sentis sa main se saisir de la mienne et la guider à l’intérieur de sa braguette maintenant ouverte.
Ah OK ! Monsieur en voulait un peu plus !
Qu’à cela ne tienne !

J’ai donc repris mon massage coquin sur sa tige rigide que je sentais maintenant beaucoup mieux à travers le seul tissu de son caleçon.

Alors il se pencha à mon oreille :
« – Hummm ! Oui, c’est bon… Sors-la maintenant… »

J’avais bien compris ce qu’il voulait. J’ai obéi docilement.
Avec un peu de difficulté compte-tenu de la position, j’ai quand-même fini par extraire sa « chose » de sa gangue de coton et je me suis donc retrouvée avec ça, palpitant dans la main.
Je n’avais qu’une référence en la matière mais, au toucher, elle me semblait vachement plus large que celle de Kevin.

A l’aveugle, je l’ai longuement caressée.
Comme lorsque j’avais découvert celle de Kevin, je fus étonnée par le contraste entre la douceur apparente et la vigueur extrême émanant de ce truc qui semblait doté d’une vie propre.

Alors, presque naturellement et un peu maladroitement, j’ai commencé dans mon dos ce mouvement de va-et-vient que mon petit copain m’avait appris.

Mon dieu ! Etait-ce bien moi qui faisais ça ? Moi, Juliette, la jeune fille sage et timide qui n’avait perdu sa virginité que quelques semaines auparavant dans les bras de mon chéri !

Je n’étais guère habile mais il sembla s’en satisfaire. En tous cas, il ne ramollissait pas.
Il continuait à me peloter les seins et, par moments, il amenait le bout de son sexe à frotter entre mes fesses.
Encore une délicieuse sensation !

Très vite, je sentis sa tige se raidir convulsivement et un liquide chaud et visqueux se répandit dans ma main et sur mes reins.

Alors, il me retira son instrument des mains et me souffla à l’oreille :
« – Merci, belle demoiselle. »

Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais je me sentais fière de moi. Fière d’avoir fait jouir de ma main cet inconnu.

Après cet intermède pendant lequel il m’avait un peu oubliée et qui avait permis à mon esprit de se remettre de ses émotions, il repartit derechef à l’assaut de mon petit corps.

Cet insatiable n’en avait jamais assez.
Et, pour être honnête, moi aussi, je ne demandais qu’à revivre très vite cette envolée magnifique qui m’avait emportée quelques instants plus tôt.

Les doigts de sa main gauche retrouvèrent rapidement le chemin de mon bas ventre tandis que la droite s’accaparait avec gourmandise mes courbes postérieures.
Il se servit de sa semence arrivée sur mes reins pour l’étaler dans ma petite fente, de plus en plus bas, jusqu’à atteindre ma petite rosette.
Là, sans préambule, il appuya plus fort et je sentis une phalange s’y enfoncer facilement.
Instinctivement, je me suis crispée en poussant un cri de surprise : Personne n’était jamais entré par là !
Et je n’étais pas vraiment disposée à y laisser entrer n’importe qui aussi facilement.

Mais sa voix, toujours sa voix :
« – Détends-toi, laisse-moi faire. »

Pas très convaincue, je lui ai cependant laissé le bénéfice du doute.

Très lentement, il a continué à enfoncer son doigt puis, tout aussi lentement, il l’a fait ressortir avant de recommencer.
Et, de fait, une fois l’effet de surprise passé, ce n’était pas si désagréable.
Troublant, déstabilisant, inhabituel certes, mais aussi indéniablement excitant.

Je le sentais progressivement ramener son sperme vers mon petit trou pour en améliorer la lubrification.
Son doigt coulissait maintenant parfaitement lorsque je sentis une poussée un peu plus invasive : Un deuxième doigt avait rejoint le premier !

Moi qui avais toujours considéré la sodomie comme un truc dégueu, je sentais avec un surprenant plaisir mon anus se dilater sous les manipulations audacieuses de ce quidam.
Déjà, les ondes de plaisir commençaient à renaître dans mon bas ventre.

Pendant que sa main droite m’envahissait le fondement, la gauche me caressait le ventre, remontant toujours plus haut le lycra de mon top.
Si bien qu’à un moment, il le fit passer par dessus ma poitrine, mettant définitivement mes seins à découvert.

Là, ça y était, j’étais vraiment à poil !

Mon Dieu ! Faites que Kevin ne se retourne pas ! Qu’il ne me voit pas les seins à l’air, pelotée par des mains inconnues, avec la lolotte descendue à mi-cuisses, s’il vous plait ! ! ! !

Par bonheur, il n’en fit rien.
Je jurais mentalement de ne jamais plus dénigrer sa pitoyable idolâtrie pour les DDD !
Et je me promettais à moi-même de faire pénitence en lui achetant tous les futurs CD des DDD !

J’étais au bord d’un nouveau précipice de volupté lorsque, abandonnant ma poitrine, sa main droite retourna sur mon entrejambe et vint à nouveau me pénétrer par devant.

Le cri d’extase qui s’échappa alors de ma gorge fut dix fois supérieur au premier et, s’il n’avait pas été couvert par un rugissement hystérique du « chanteur », j’aurais sans doute attiré sur moi tous les regards alentours… pour ma plus grande honte.

Putain quel pied !
Tout mon corps tremblait de façon totalement incontrôlable et c’était presque des sanglots de plaisir qui s’échappaient encore de ma gorge enrouée !

Cette expérience de double pénétration digitale fut ce qui m’était arrivé de plus excitant dans ma courte vie !
Ce mec était un Dieu, ou alors Satan en personne !
Mais si c’était le cas, j’étais prête à me damner pour connaître d’autres instants comme celui-là.

Je n’ai pas eu besoin de le faire.
Ses doigts magiques repartirent à la charge et je perdis alors toute notion de temps.
Mes sens, soumis à un trop pleins de stimuli me firent abandonner toute référence connue.

Je ne sais plus combien de fois j’ai joui sous les mains de ce type.

Tout ce dont je me souviens, c’est qu’au moment des rappels, il m’aida à me rhabiller plus ou moins correctement.

Il était temps : Se souvenant soudain de mon existence, Kevin jetait un coup d’œil circulaire à ma recherche.

Les éclairages se rallumant pour marquer la fin du spectacle, il me trouva, toute chancelante et hébétée.

Il me rejoignit dans la cohue.
« – Ca va chérie, tu ne t’es pas trop ennuyée ? »
« – N… Non-non… pas du tout ! »
« – C’est vrai, t’as aimé ? »
« – Oh oui ! Enormément ! »

Content de lui, il me prit par la main.
Cette main qui restait encore un peu poisseuse de ce qu’elle avait recueilli quelque temps auparavant.

J’osais enfin me retourner et tenter un regard derrière moi pour voir en pleine lumière celui qui m’avait fait tant de bien.

Il avait déjà disparu.
Je ne connaissais ni son nom, ni son adresse, ni même vraiment son visage !

Notre petit groupe sortit lentement de la salle.
Tous commentaient avec emphase ce qu’ils avaient vécu ce soir là.
Moi, sans oser regarder de plus près, j’espérais secrètement que le tissu beige de mon short ne trahissait pas, au niveau de l’entrejambe, les « émotions » fortes que j’avais vecues pendant le concert.

Nous nous sommes séparés une centaine de mètres plus loin.

Je fis la bise aux garçons.

Passant en dernier, Johan se pencha vers moi.
Tout en m’embrassant, il me mit discrètement la main aux fesses en me murmurant à l’oreille :
« – J’ai tout vu, petite cochonne ! »
Et il me fit un clin d’œil avant de partir.

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