J’éjacule dans les cocktails

Laissez-moi vous faire part d’un petit vice que je tiens secret, et qui me remplit de joie. Mon prénom est Raoul, j’ai trente-cinq ans, je travaille comme barman dans un établissement parisien très connu, et… j’éjacule dans les cocktails ! Surprenant, non ? Je fais ça depuis des années, et au vrai, je ne me souviens plus très bien comment ça a commencé. Par hasard sans doute. J’avais dû être excité par une cliente (ce bar est fréquenté par de très jolies femmes) et j’avais dû me masturber furtivement derrière le comptoir. Un peu de sperme est sans doute tombé dans un des verres prêts à servir, etc. Depuis, je guette toutes les occasions de me masturber et d’éjaculer dans les cocktails. Naturellement, je dois choisir le bon moment. Je n’ai pas envie de me faire piquer par un collègue, un des directeurs, ou un client. Ce serait la porte, et sans indemnités encore ! Mais malgré le danger, ou peut-être à cause, je me branle comme je vous l’ai dis, et j’en tire des sensations rares.

Évidemment, je ne gicle pas dans n’importe quels verres. Seulement les cocktails à base de corps gras, l’Alexandra ou le Porto flip, par exemple. Par chance, ce sont surtout des femmes qui commandent ces boissons, et ma jouissance est intense quand j’en vois une qui boit mon sperme sans s’en apercevoir. Encore que, une fois… Je repérai une très jolie blonde, accompagnée de deux types visiblement bourrés aux as. La fille était vraiment belle, le genre américain. De longs cheveux, des jambes interminables, des yeux sublimes. Plus je la regardais, plus je devenais dingue. Je sais que ce type de fille n’est pas pour moi : ni assez beau mec, ni assez riche… Celle-là m’excitait tellement, que j’ouvris ma braguette, et commençai à masser ma queue, malgré les allées et venues d’un des dirlos qui patrouillait dans le secteur. Je m’activai sur ma bite en regardant la fille, quand son regard croisa le mien. Je ne peux rien affirmer, mais je suis presque sûr qu’elle devina ce que je faisais et en l’honneur de qui. Elle eût un petit sourire qui pouvait passer pour un encouragement.

Sous le bar, il y avait entre une coupe de champagne et un whisky, un Alexandra que le garçon de salle venait de me commander. En un clin d’œil, je dirigeai mon jet sur le cocktail et mélangeai rapidement avec une petite cuillère. Après quoi, je remballai mes attributs. Il était temps ! Le garçon me présentait son plateau. J’étais déjà assez content de moi, quand j’eus la joie supplémentaire de le voir partir vers la table où s’épanouissait la belle blonde. Se douta-t-elle de quelque chose ? Je me le suis toujours demandé.

Quand elle goûta son cocktail elle eût l’air surpris et me regarda dans les yeux. Je maniais le shaker avec un maximum de naturel, tout en pensant que si elle donnait l’alerte, ma carrière était fichue. Mais quoi ! Personne ne m’avait vu, et c’est elle qui passerait pour une folle. Parce que bien sûr, j’étais farouchement décidé à nier. Mais je me faisais de la bile pour rien. Si elle avait deviné quelque chose, cette nana était assez délurée ou assez vicieuse, pour ne rien dire. Elle me sourit et but son verre d’un air gourmand.

Mais la plupart des femmes boivent leur truc sans sourciller, et c’est dommage. Sans doute n’ont-elles pas les papilles gustatives et le sens de l’observation aussi développés que cette Amerloque. Mais bah, qu’importe. J’ai déjà pas mal de plaisir à éjaculer dans leurs verres, faut pas trop en demander !

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