Ils sont forts, ces libyens !

‘tain ! Y sont forts, ces arabes !
Bon, ok, ils sont pétés de thunes mais quand-même, c’est pas en France qu’on t’accueillerait à l’aéroport avec limousine, chauffeur et champagne millésimé dans le mini-bar, tout ça pour un simple entretien d’embauche !
Bon ok, ce n’est pas non-plus un simple entretien d’embauche. Ce serait même plutôt une formalité vite expédiée vu comment je vais leur en mettre plein les mirettes aux libyens !
C’est que des gars comme moi, ça court pas la planète ! En général, mon pédigrée me précède : Damien Ferral dit « le renifleur », avec moi, pas besoin d’avions du même nom ! 32 ans, beau comme un Dieu, bâti comme un athlète, monté comme un âne. Une merveille de la nature, quoi !
Profession : Prospecteur free-lance.
Mon truc, c’est de me balader dans la campagne suivi d’une armée d’observateurs et de techniciens, de m’arrêter pile au milieu de nulle-part et de décréter que là, en creusant un peu, on va trouver du pétrole.

Un don.
Je garantie 100% de réussite.

J’peux même vous préciser la profondeur de forage nécessaire et les éventuelles difficultés rencontrées.
Un don, j’vous dis !
Mieux que les avions renifleurs ! Si j’avais été là au moment, sûr que l’Elysée se serait tapé un scandale de moins !

Ca marche aussi avec l’eau, remarquez. C’est même plus facile… Sauf que la flotte, ça paye pas.
Si je devais compter sur les pauvres clampins du Sahel pour faire bouillir ma marmite, y’a longtemps que j’aurais mis la clef sous la porte !
Non, ils m’ont bien demandé de les aider pour leurs puits mais la philanthropie ça va bien un temps.
Surtout quand on voit ce que les compagnies pétrolières sont prêtes à débourser pour gagner quelques précieuses semaines sur un projet. Y a pas photo !

Bon, pour l’instant je ne vois pas trop en quoi je vais pouvoir aider les Libyens.
Ici, dès qu’un gamin creuse un trou dans le désert, il tombe sur une nappe. Mais, à la rigueur, je m’en fous. Du moment qu’il y a du pognon à se faire…

Et visiblement, du pognon, y en a, vu comment je suis accueilli comme un prince !

Mon futur « employeur », c’est Halim Al Aqsam Al Kekchose ou un nom du genre… C’est un Cheik ou un truc comme ça, je ne sais plus trop, mais je m’en tape : Le principal, c’est que son « cheik » ne soit pas en bois ! Ah ! Ah ! Ah !
Par contre, ce que je sais, c’est que c’est un cousin du vieux, le ravagé de la petite vérole, le « Colonel ».
Ouais, faut pas croire : Ca se donne des airs de grande nation moderne mais ça n’en reste pas moins qu’une ploutocratie à la noix ! Un tout petit nombre de nantis contrôlent tout, possèdent tout et font trimer la populace pour le bénéfice de quelques-uns.
Enfin… encore une fois, ce n’est pas mes oignons. Vu que c’est justement avec ces nantis que je fais affaire, je ne vais pas commencer à faire la fine bouche. Faut pas compter sur moi pour mener la révolution, mes braves !

On a traversé la ville en un rien de temps. C’est aussi bien : Pas besoin de jouer les touristes.
D’autant que pour ce que j’en ai vu au travers des vitres fumées, Tripoli apparaît comme n’importe qu’elle ville de cette région du globe : Triste, sale et pauvre, avec juste un centre d’affaires moderne pour épater la galerie. Rien de réjouissant, en somme.

Par contre l’hôtel est classe !
Pas de doute, c’est ici que doivent atterrir tous les occidentaux : De la dorure, du marbre, du luxe, du faste, plus un personnel polyglotte et affable… Le top, sans aucune hésitation !
Et la chambre mazette !
Je crois que je n’en ai jamais eu d’aussi grande !
Une suite avec bureau, salon et deux salles de bains… pour moi tout seul ! Sont trop fort ces arabes !
Dans tous les coins, des bouquets de fleurs, des corbeilles de fruits frais, de fruits secs.
Et je vous parle même pas de la garniture du bar qui n’a plus rien de mini !
Y a pas à dire, ils savent recevoir par ici !

En picorant des dattes à tomber par terre, je me plonge dans la contemplation de la vue à travers l’immense baie vitrée. Vue imprenable sur la baie de Tripoli !
Au loin, près de la ligne d’horizon, un supertanker trace un sillon rectiligne sur l’eau verte.
Ouais, pas à dire : Y a pire comme boulot.

Le must, ça aurait été de venir ici en couple mais ce voyage est arrivé trois semaines trop tard.
Il fallait vraiment que je me débarrasse de cette pétasse de Cynthia, ça ne pouvait plus attendre, elle commençait sérieusement à me les brouter.
Un corps de déesse mais une cervelle de bulot et un caractère de hyène.
De toute façon, elle n’aurait fait que critiquer. Rien n’aurait été assez bien pour elle : Le soleil trop chaud, la clim trop froide, l’hôtel trop ceci, la chambre pas assez cela, les dattes trop sucrées, l’eau pétillante pas assez pétillante, etc…
Ouais, une chieuse… Bon débarras !

Tiens ! On sonne à la porte.
Un groom en livrée me tend un plateau doré au centre duquel trône un petit carton.
Une main féminine y a écrit : « Cher Monsieur Ferral, la société Al Aqsam Petroleum est très honorée de vous inviter au restaurant de l’hôtel à 20 H 00. »
Et voilà. C’est ce qui s’appelle un séjour « all inclusive » !

*****

Hop ! Le temps de se rafraichir sous la douche et d’enfiler un costard moins fripé par les heures d’avion et me voilà face à l’accueil du restaurant.
Je m’en vais pour décliner mon identité au larbin de service lorsqu’une voix mélodieuse m’interpelle juste derrière moi :
« -Monsieur Ferral, je suis heureuse de faire enfin votre connaissance ! »
Interloqué, je me retourne… Pu… de mer… !
La jeune femme qui se tient maintenant devant moi en me tendant la main est d’une beauté à couper le souffle.
« – Je devais vous accueillir à l’aéroport mais un incident de dernière minute m’en a empêché. Croyez bien que j’en suis fort désolée. »
Et moi donc !
Cette fille est absolument splendide !
Grande, élancée, les traits fins, elle ne peut renier ses origines nord-africaines avec son teint mat, ses grands yeux presque noirs et ses longs cheveux très foncés qui lui descendent jusqu’à la taille. Mais il émane d’elle un charme indéniablement européen et sa tenue n’y est pas pour rien : Elle s’est parée d’une robe de soirée en soie grenat dont l’ajustement parfait ne cache pas grand chose de sa plastique irréprochable. Dès le premier coup d’œil, je n’ai pas besoin de plonger dans son décolleté avantageux pour noter le relief parfait d’une paire de seins en liberté qui se jouent avec arrogance des lois de la pesanteur.
Bon sang ! Déjà, à Paris, elle déclencherait une émeute mais là, en plein régime à la susceptibilité intégriste exacerbée, c’est carrément irréel ! Sûr que si elle sort de l’hôtel habillée comme ça, elle se fait lapider au premier croisement !

Elle me sourit de tout l’éclat de sa dentition parfaite.
Manifestement, elle m’a posé une question et attend une réponse.
Tout à ma contemplation, j’ai oublié de l’écouter.
Qu’est-ce qu’elle m’a dit, déjà ?
Ah ça y est !
« – Hmm, oui-oui ! Très bien ! Le voyage s’est très bien passé, merci ! »

Et avant ? Ah oui, elle s’est présentée : Aïcha ? Oui c’est ça : Aïcha !
Aïcha comment ? Elle n’a pas dit son nom… ou alors il s’est éparpillé dans quelques syllabes arabophones.
Bah ! Aïcha, ça ira très bien !

« – Et l’hôtel vous convient-il ? »
Elle s’exprime d’une voix grave, chaude, dans un français presque parfait. Avec néanmoins une pointe d’accent qui lui fait rouler les r.
« – Oh, oui ! L’hôtel est absolument génial ! »

« – Si vous voulez bien me suivre, une table a été réservée pour nous. »

Et comment ! J’te suis jusqu’au bout du monde, bébé !

En suivant le petit cul qui chaloupe sous mes yeux, je ne peux m’empêcher de m’extasier tout en me frottant mentalement les mains.
Ils sont quand-même sacrément forts, ces arabes : Ils ont vraiment tout prévu ! Même la pute de luxe !

*****

Le dîner est un régal.
Autant pour les papilles que pour les yeux.
Cette fille est vraiment très bien. Je ne sais pas où ils sont allés la dégoter mais c’est du premier choix !
Comme toutes les call-girls, elle me fait parler, fait semblant de s’intéresser à ce que je dis mais là, pour une fois, j’ai l’impression qu’elle comprend véritablement ce que je raconte. Ses questions sont pertinentes et ses hochements de tête entendus ne semblent pas trop mécaniques. Rien ne vient démentir son apparente attention.
Par ailleurs, elle joue son rôle d’hôtesse à la perfection. Rien dans ses propos ne trahit ce pourquoi elle a été embauchée, à savoir, me faire passer une bonne soirée et surtout une très bonne nuit !
Du coup, je me pique au jeu. Mes vieux réflexes reviennent vite. Je ne peux m’empêcher de la baratiner, de lui en mettre plein la vue et de jouer mon numéro de tombeur… comme si j’avais besoin de ça pour l’attirer dans mon lit.
D’ailleurs, il me tarde d’y être, au pieu. Ce n’est ni la première ni la dernière call-girl que je me taperai mais franchement, je sens qu’avec celle-ci ça va être « fantasia in my bed » !
J’ai hâte de la débarrasser de cette robe rouge qui excite mon appétit de taureau. J’ai hâte de palper de mes mains ces petits tétons que je vois poindre sous le fin tissu.
Rien que d’y penser, je ressens déjà des picotements dans le bas ventre.

Indifférente à mon envie, elle continue de me poser des questions sur moi, sur mon boulot, sur comment je compte l’accomplir dans son pays.
Elle me paraît quand-même vachement bien renseignée pour une simple prostituée. Ils l’ont bien briffé les gars d’Al Aqsam Petroleum !
Oh mais j’y pense ! Si ça se trouve, c’est en fait une espionne qui travaille pour le compte d’un grand groupe concurrent de mes futurs employeurs. Peut-être me fait-elle causer pour me soutirer des informations confidentielles sur les clauses de mon contrat.
Bah, je m’en tape ! Je n’ai rien à cacher et de toute façon, dans quelques heures on verra bien lequel des deux aura baisé l’autre. Ha ! Ha ! Ha !

Elle me parle un peu d’elle aussi mais je dois avouer que je n’écoute pas. Je suis trop fasciné par sa bouche sensuelle parée d’un pourpre intense. Je m’imagine déjà y plonger ma queue avec gourmandise.
Hummm ! Encore une fois, l’engin susnommé tressaille à l’évocation des délices promis.

De quoi me parle-t-elle déjà. Ah oui, de son père. Ce n’est pas la première fois qu’il arrive dans la conversation celui-là, il me semble. Comme quoi ce serait un ponte de la région.
Mon cul, oui ! Du pipeau tout ça, ma belle. Si ton père était aussi influent, tu ne serais pas là à faire la pute.
Mais je la laisse dans son délire honorifique. Qu’elle se prétende la fille du pape si ça lui chante, moi, ce qui m’intéresse pour l’instant, c’est de visualiser toutes les cochoncetés que l’on va pouvoir faire ensemble dans pas très longtemps.

Nous buvons peu, tous les deux.
En fait, elle ne boit pas du tout et moi pas trop non plus. Je sais qu’alcool et sexe ne font pas bon ménage et j’ai la ferme intension d’en profiter un max. S’agirait pas de finir complètement bourré et de s’écrouler sur le lit à peine arrivé ! Ce serait trop con qu’Al Aqsam ait allongé autant de fric pour se payer les services top-niveau de la belle Aïcha et que personne ne s’allonge justement sur elle ! Quel Gâchis !

A la fin du dessert, elle me demande de sa voix chaude et grave si j’ai un « book » :
« – J’aimerais beaucoup voir vos réalisations. » Dit-elle enthousiaste.
« – Oh, vous savez, ce ne sont pas mes réalisations » Je réponds, faussement modeste, « je ne suis qu’un petit maillon de la chaîne… mais il est vrai que je garde un recueil « avant-après » de quelques-unes de mes plus belles trouvailles… Il est resté dans ma chambre mais si ça vous dit et s’il vous reste un peu de temps, je peux vous le montrer. »
« – Bien volontiers ! »

Et hop ! C’est elle qui, l’air de rien, me donne l’opportunité de lui proposer de finir la nuit au pieu.
Trop la classe, cette nana !

Du coup, on ne s’éternise pas à table.
On ne parle même pas de régler l’addition… Bien trop trivial !

Dans l’ascenseur ; je la sens frémissante à côté de moi.
Nous n’échangeons pas un mot. Je lui jette des petits coups d’œil en coin.
Je ne sais pas ce qui me retient de la sauter là, tout de suite, contre la paroi vitrée.
Sans doute quelque vestige de bienséance à la con.
Et puis je ne voudrais pas être surpris en mauvaise posture par des inconnus. Je ne tiens pas à être accusé d’atteinte aux bonnes mœurs dans ce genre de contrée barbare.

Par contre, arrivé dans la chambre, je ne retiens plus mes instincts les plus primaires.
A peine le temps de la laisser passer devant moi que je referme la porte et la plaque contre la cloison pour me jeter sur ses lèvres.
Mais elle ne réagit pas comme je le pensais : Au lieu de me rendre mon baiser, elle tente de me repousser :
« – Mmm Non ! Mmm Mais non ! Mais que faites-vous ? ! ! »

Punaise ! Comment peut-elle savoir que j’adore qu’on me résiste ? C’est proprement surnaturel !
Et ça m’excite encore plus !
Mes mains sont déjà parties à l’assaut de son corps racé. Elles ont tâté par dessus la soie la poitrine aguicheuse et les hanches fines.
Elle se débat toujours mais sans réelle efficacité. Quelle pro ! !

Ma langue fouille sa bouche qui n’émet plus que quelques protestations incompréhensibles. Ma main droite est descendue sur son ventre puis entre ses cuisses et elle tressaille lorsque j’appuis avec fermeté sur son entrejambe nerveux.

Alors que je descends le long de sa cuisse pour remonter sur la peau nue sitôt la lisière de la robe atteinte, ses protestations se sont muées en gémissements plaintifs.
Et oui ! Encore une qui tombe sous le charme irrésistible de Damien Ferral !
T’y peux rien, ma belle, je sais, c’était plus fort que toi !

Mes doigts son revenus sur la jointure moite de ses cuisses.
Au comble de l’excitation, j’arrache d’un coup sec la fragile étoffe qui faisait office de petite culotte, lui arrachant par là-même, un cri de surprise contenue. Bah, elle passera ça dans ses faux frais !
Je me déboutonne dans la foulée.
Mes deux bras s’insèrent entre ses jambes, s’emparent de ses cuisses pour les soulever en les écartant et avant qu’elle se rende compte de ce qui se passe, je la plante sur mon sexe raidi en me délectant de son regard dans lequel se mêlent étonnement, appréhension et dénégation.
Si-si ma beauté, je vais bien te sauter là, tout de suite, debout contre le mur.

Le cri qu’elle libère alors que je m’enfonce en elle n’a plus rien de contenu.
Je ne la sens pas super lubrifiée mais je n’en ai cure, au bout de deux ou trois va-et-vient bien sentis, il n’y paraît plus.
Ce premier coït va être brutal, animal. Je garde la tendresse pour plus tard. Pour l’instant, j’ai juste besoin de me vider les couilles dans ce petit con accueillant. Elle est là pour ça, après tout.
En véritable experte, elle a refermé ses jambes sur mes fesses et encaisse mes coups de boutoir à grand renfort de soupirs et de gémissements.
Chaque intromission est plus puissante que la précédente.
Chaque va-et-vient me fait aller au plus profond de ses chairs.
Débordée par le plaisir, elle crie maintenant ouvertement.
Je sens que moi non-plus je ne vais pas tenir très longtemps. Déjà, la sève monte inexorablement.

La jouissance nous prend presque simultanément. Je crie, je jouis ! Ma semence gicle en elle et je sens ses muscles se tendre autour de moi tandis qu’elle râle un long cri rauque qui se meurt lentement.
Je ne pense pas qu’elle ait simulé. C’était trop naturel, pas du tout surjoué.
C’est rare une pute qui ne boude pas son plaisir. Ca fait du bien !

Je la relâche peu à peu ce qui lui permet d’atterrir en douceur sur ses jambes.

Par contre, elle n’affiche pas le contentement habituel de la professionnelle satisfaite d’avoir correctement fait son job en ayant bien fait dégorger le mâle en rut.
Bizarrement, aussitôt libérée, elle rassemble ses affaires, l’air un peu perdue, presque honteuse et fait mine de partir.
« – Hep-là, ma douce ! Tu ne crois quand-même pas t’en tirer à si bon compte ! Ce serait mal connaître Damien le terrible !
Et je suis sûr que pour le prix que l’on te paye, ta prestation va bien au-delà d’un petit coup de queue contre un mur ! » »

Je l’attrape par les hanches et l’attire vers le lit.
Là encore, elle proteste, résiste un peu, semble ne pas être certaine de vouloir ça. Mais elle cède peu à peu.
J’adore ce petit jeu !
Elle joue si juste qu’on croirait presque son hésitation sincère.
Pourtant, elle se laisse effeuiller sans dire mot mais sans non-plus me regarder dans les yeux.
Nue, sans sa robe, elle est encore plus belle que je ne l’imaginais.
Maintenant, la voilà qui tente de cacher de ses bras son pubis sombre et ses seins.

Décidément cette timidité feinte me fait fondre. Elle est si mignonne !
Déjà, une vigueur pelvienne pointe à nouveau son nez.
La nuit promet d’être longue… longue et chaude !

*****

Et la nuit a tenu toutes ses promesses.
Aïcha ne m’a pas déçu, bien au contraire !
Cette fille est un diésel mais une fois lancée… quel punch, quelle fougue, quel tempérament !
Ouah ! C’est sûr, je me souviendrai de l’accueil libyen !

Le plus étonnant c’est que je ne m’attendais pas à la retrouver endormie à mes côté en me réveillant.
En général, ce genre d’hôtesse s’éclipse discrètement dans la nuit, dés qu’elle a la certitude que le client est repu.
Or, là, pas de lézard : Une fois passé par la case toilettes dorées à l’or fin, je me retrouve bien devant le lit avec comme spectacle appétissant du matin, son corps magnifiquement bronzé qui tranche idéalement sur les draps blancs, à plat ventre, la chevelure en bataille me cachant son visage endormi.
Peut-être espère-t-elle une rallonge tarifaire au petit matin.
Ma foi, à contempler ce petit cul parfaitement hâlé dont une seule fesse dépasse du drap, une jambe repliée sur l’autre… Pourquoi pas ?
Ce demi-postérieur a le don de réveiller mes envies… et mes ardeurs.

Je fais glisser le reste de drap et dépose un baiser sur l’arrière de sa cuisse.
Elle ne bronche pas.
Alors j’immisce tout doucement mes doigts entre ses jambes légèrement ouvertes.
Je m’en doutais. L’endroit baigne encore dans le souvenir chaud et humide de notre nuit torride.
En quelques secondes l’extrémité de mes phalanges parvient à jouer délicatement entre ses lèvres intimes.
Déjà, elle soupire d’aise, ronronne presque et tend sa croupe impudique vers moi.

Pas de problème, bébé, visiblement tu aimes les réveils polissons… tu vas être gâtée !
Je m’avance sur son dos, plante un bras juste à côté d’elle et, de l’autre, dirige sans hésitation mon sexe vers la petite vulve impatiente.
En quelques va-et-vient, mon pieu tendu à l’extrême coulisse parfaitement dans sa petite grotte inondée.
Il est temps de concrétiser mon envie du matin.
Je ressors l’objet du délit, le présente directement contre sa petite rondelle fermée et y appuie franco pour en provoquer l’ouverture.
« – Hé ! Mais qu’est-ce que vous… Noon ! ! »
Elle se cabre mais trop tard. Parfaitement lubrifié, mon gland est déjà entré.
« – Ahhhh ! Non ! Non ! Pas ça ! ! »
Elle remue, elle gigote. Cela n’a d’autre conséquence que de me faire plonger encore plus profondément et plus rapidement en elle.
Elle rue littéralement maintenant, elle tente de me désarçonner mais je tiens bon, accroché à ses hanches.
Elle crie toujours mais en arabe, ce qui fait que je ne comprends plus que dalle.
Qu’est-ce qui lui prend ? Hier elle protestait pour la forme mais se laissait vite convaincre.
Or là, nenni ! Je ne pige toujours rien à ses cris mais cela ne ressemble cependant guère à des encouragements.
Je ne suis quand-même pas tombé sur la seule pute de Méditerranée qui refuse la sodomie !
Quoi que. A y réfléchir (autant que l’on puisse vraiment réfléchir lorsque l’on a la bite enfoncée aux trois quarts dans le cul d’une bombe sexuelle), son sphincter ne semblait pas très habitué à la dilatation phallique.
Paradoxalement, cette constatation m’excite encore plus et je termine ma trajectoire aux fins fonds de ses entrailles.
Cette fois, je constate avec fierté que son dernier cri n’a pas pu masquer le plaisir qu’elle a ressenti.
Toutes les mêmes ! Faut juste savoir les motiver !
Alors j’entame le lent mouvement de piston qui va doucement nous emmener vers la jouissance.

Elle ne cherche plus à se dégager. Toutefois, je ne relâche pas l’étau de mes mains sur ses hanches.
Elle ne cesse de me lancer des imprécations arabisantes entrecoupées de gémissements gutturaux.
Elle profite, la coquine ! Je la sens frémir lorsque je pousse l’entièreté de ma verge tout au fond de son rectum. Elle lâche alors un « han » étranglé, comme si c’était sa gorge qui était prise.
Bon sang ! Si c’est vraiment sa première fois, elle ne va pas être déçue ! Ses cuisses sont tendues à l’extrême, je vois ses poings se crisper sur les draps chiffonnés. Elle gémit et hurle tour à tour.

Mon excitation est à son comble. Encore quelques allers-retours un peu plus appuyés entre ses reins mordorés et je me sens au bord de l’explosion.
Une dernière intromission et je me libère en elle tout en m’écroulant sur son dos.

Cette fois, il me semble qu’elle a caché sa jouissance. Enfin je crois… De toute façon, je m’en fous, moi, j’ai pris un sacré pied !

Aussitôt elle se dégage de mon poids et me repousse énergiquement pour se lever.
Elle a l’air en colère.
« – Ben, qu’est-ce qui t’arrive, bébé ? Tu fais la gueule ? »
Elle ne me répond pas. Elle continue à se rhabiller avec des gestes nerveux tout en marmonnant des mots incompréhensibles. »
« – C’est con, on aurait encore pu se câliner un peu. J’ai encore trois heures à perdre avant d’aller arnaquer les gros bides d’Al Aqsam et consorts. »
Cette fois, elle me fusille du regard.
Bon ok, j’ai compris : Je me lève et vais chercher mon portefeuille. Je lui tends une poignée de grosses coupures :
« – Faut quand-même pas te mettre dans tous tes états pour ça. Fallait me dire dès le début que tu ne voulais pas qu’on touche à ton petit trou du cul. C’est rare chez les filles… de ton genre.
Et puis dis-toi que dorénavant, grâce à moi, tu vas pouvoir ajouter une prestation de choix à ton catalogue déjà bien fourni ! Ah ! Ah !Ah ! »

Et là, je ne sais pas ce qui se passe.
Elle me jette les biftons à la figure et me crache une dernière insulte arabe avant de déguerpir en claquant la porte.

Vraiment zarbi, cette nana !
Bah ! Zarbi mais foutrement bonne !

*****

J’attends patiemment dans un vaste bureau cossu que ces messieurs daignent bien arriver.
Je ne m’en formalise pas particulièrement. Je sais que c’est leur manière de se convaincre de leur importance.
Le principal, ce sera le nombre de zéros sur le chèque. Et pour ça je suis prêt à me montrer magnanime… et très patient.

Je détaille une à une les nombreuses œuvres d’art qui « décorent » la pièce. Nul doute qu’il n’y a là aucune copie. Que de l’original, que du lourd !
Un goût de chiottes mais assurément de la merde qui vaut la peau du cul !

Ah enfin. La porte s’ouvre.
Un enturbanné et deux costards-cravates bedonnants font leur entrée, suivie d’une jeune secrétaire en tailleur occidental strict.
Je reconnais immédiatement ces yeux noirs, ce visage racé et cette silhouette élancée.

Merde !

Après m’avoir salué d’une brève inclinaison du buste, Halim Al Aqsam est le premier à se présenter. Puis il me décline l’identité de ses deux associés et termine par :
« – Et je ne vous présente pas ma fille, Aïcha, je crois que vous vous connaissez, n’est-ce pas ? »

Merde ! Merde ! Merde !

« – Hum-hum… euh oui… en effet ! »
« – Elle rêvait de faire ses études à Paris, elle adore votre langue et se faisait un plaisir de vous accueillir, hier ! »

Oui, ben, vu le regard assassin qu’elle me lance maintenant, pas sûr que la France soit encore longtemps en odeur de sainteté dans la région…

« … Elle est ma joie de vivre, ma blanche et pure colombe ! »

Oui, enfin… blanche et pure…

« … Et puisqu’Allah ne ma pas accordé le bonheur d’avoir un fils, c’est elle qui me succèdera lorsque le temps sera venu. C’est pourquoi je l’associe dès maintenant à toutes les décisions importantes qui engagent la société. »

Punaise ! Tout compte fait, mon petit séjour libyen risque de s’avérer beaucoup plus court que prévu.

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