Dunes

En ce milieu d’après-midi, il commençait à y avoir un peu trop de monde sur la dune que j’avais choisie pour parfaire mon bronzage. Trop d’enfants qui jouaient à la balle en m’aspergeant de sable. Sans compter les bonhommes qui me reluquaient du coin de l’œil. Je ne suis pas un top model mais je ne suis pas trop mal faite sauf que je trouve mes seins rikiki. J’ai une vague ressemblance avec celle qui joue la bonne fée dans le destin fabuleux de je ne sais plus qui, « Tatum », un nom comme ça, film que je n’ai jamais vu, mais à force qu’on me le dise, j’ai fini par y croire.

Je décide alors d’aller voir ailleurs si j’y suis. Il faut dire qu’avec mon string foncé pour tout vêtement, de loin je dois donner l’impression d’être une naturiste ! Donc, je remballe, au grand dépit des mâles du coin, en remettant mon haut de bikini. Enfin, si on peut appeler comme ça, deux triangles miniatures et la ficelle qui va avec. C’est vrai que je n’ai pas grand-chose à couvrir mais j’ai la nette impression que sur une fille qui ferait du 90B, ça cacherait tout juste les aréoles, et encore !

Je place mon sac en bandoulière et je m’enfonce dans les multiples chemins de sable qui parcourent la végétation des dunes. À certains endroits le chemin se transforme en tunnel végétal et il faut ramper pour éviter les ronces et autres épines. Maintenant je suis loin du commun des mortels. Je débouche sur une clairière pas terrible.

Avisant un tunnel sur ma droite, je décide de voir jusqu’où il va. Trente mètres plus loin, j’arrive dans une belle crique abritée de tout regard, au sable légèrement rosé. Pas mal ! Je tourne la tête pour inspecter les lieux. Pas mal, non plus ! Un brun ténébreux tout nu bronze, fesses à l’air. Il a un beau petit cul très tentant comme je les aime.

Comme le paysage que j’ai sous les yeux est splendide, je décide de m’installer non loin du jeune homme qui ne bouge toujours pas, visiblement assoupi. J’étends ma serviette de plage, tout en l’observant du coin de l’œil.

Son visage est dissimulé sous une épaisse chevelure sombre qui lui tombe le long du cou. Après un regard circulaire, je détache le haut de mon bikini puis, quelque peu intimidée, je me décide à retirer aussi le bas. Je me dis qu’il serait bon que je profite de l’intimité de cette crique de sable pour obtenir un bronzage intégral. Comme mon corps est plutôt laiteux, il n’y aura pas de démarcations prononcées. Je me félicite de cette bonne idée d’avoir voulu chercher un endroit plus tranquille. De plus, avec ce corps d’Adonis superbement offert à mon seul regard, je suis vraiment gâtée aujourd’hui !

La crème mise, le soleil réchauffe ma peau nue tandis qu’une brise d’été me caresse divinement. J’en ai des frissons partout, mes tétons roses et tendres se durcissent de plaisir. C’est comme si de doux doigts invisibles effleuraient délicatement mon corps qui dore. Avec délice, je m’allonge sur ma serviette pour m’offrir totalement aux chauds rayons.

Contrairement au bel inconnu non loin de moi, je suis allongée sur le dos et j’offre sans pudeur le spectacle de mon entière nudité aux éventuels voyeurs qui pourraient passer par ici. Mais ceux-là, je m’en fiche royalement ! De toute façon, là où je suis, pas de risque ! Par contre, la seule pensée que mon si proche voisin pourrait poser les yeux sur moi commence drôlement à m’exciter !

Mais, à première vue, mon ténébreux doit être complètement assoupi. S’il se réveille, comme je suis dans son axe visuel, il devrait avoir une agréable surprise. Enfin, je l’espère !

Là-haut, le soleil brille derrière mes lunettes foncées, ses caresses me plongent peu à peu dans une lourde torpeur, ma respiration s’apaise lentement, je sens que je m’enfonce dans une douce somnolence, bercée par la brise légère. Je jette un dernier coup d’œil sur mon voisin, je comprends maintenant pourquoi il est dans les bras de Morphée…

J’y sombre à mon tour.

Je fais ce rêve étrange et pénétrant d’un homme que j’aime et qui m’aime… Non, ça, ce n’est pas de moi, cette phrase. Je ne sais plus quel poète a écrit ça mais j’aime bien. Un rêve étrange et pénétrant… Vous m’en direz tant !

Cette brise légère souffle sur ma peau, entre mes seins, tournoie autour de mes tétons chauds et dressés. Son souffle rafraîchissant glisse sur mon ventre, s’engouffre dans ma fine toison comme de fins doigts qui veulent s’en amuser, caresse mes jambes des cuisses aux orteils. C’est si divinement bon que je m’étire d’aise comme une chatte heureuse.

Le zéphyr continue sa course vagabonde sur les moindres paysages de mon corps laiteux, entre mes cheveux, le long de mon cou, sur mon visage, sur mes paupières closes. La brise contourne à nouveau mes petits seins, les enrobant de fraîcheur et de chaleur, je sens mes tétons vibrer imperceptiblement sous son frôlement. Puis, un alizé plus téméraire et audacieux s’engouffre résolument dans mon bosquet, mes boucles fléchissent au gré de ses multiples ramifications, frôlant mes lèvres intimes, s’immisçant dans ma fente légèrement humide. Un doux frisson me fait vibrer de la tête aux pieds.

C’est si réel que j’en ouvre les yeux et…

Eh !? Je rêve ou quoi ??

Ce que je vois est absolument incroyable : l’inconnu est en train de me lécher la chatte avec une ardeur folle !!

Déjà, je suis trop déboussolée pour protester, sa langue me mettant dans un état de douce torpeur. Sous ses assauts, mon corps se soulève, se tend, s’arque, ondule d’une manière irrépressible. Le beau brun, dont le visage est plongé dans les replis intimes de ma chair, a réussi un extraordinaire tour de magie : il me contrôle corps et âme, au gré de ses foudroyantes caresses. Je ferme les yeux. Je mordille ma lèvre inférieure, ma gorge a déjà peine à contenir le flot de gémissements qui accompagne chacune des vagues de plaisir qui m’irradient des cheveux jusqu’aux orteils.

Lorsque mes yeux s’entrouvrent légèrement, je peux apercevoir, entre mes cils, ses doigts bronzés torturer la pointe durcie de mes seins. Le contraste de nos peaux est saisissant, la mienne est d’une blancheur d’albâtre, la sienne est sombre. Il me rend complètement folle, cet homme !

N’y tenant plus, je m’empare de sa main libre pour la guider vers mon clitoris prêt à exploser. Elle s’en accapare alors sans pitié, le pinçant ou le frottant doucement pour accélérer mon escalade vers l’extase. Je suis tellement excitée que je sens ma cyprine couler entre mes fesses ! Il a vraiment le don, lui, avec les femmes… Il y avait longtemps que je n’avais pas eu un tel amant. Un parfait inconnu en plus !

Ça y est, je jouis !! C’est si fort, si puissant que je pousse un râle guttural, d’une telle bestialité que j’en suis toute surprise. Gênée, à court de souffle, je me redresse lentement pour admirer mon tout nouvel amant dont le visage est encore camouflé entre mes cuisses. Quant à moi, j’ai le visage en feu de l’orgasme qui m’a terrassée, mais aussi de la honte de m’être ainsi livrée sans protester. Je suis cramoisie, toute tremblante.

Il lève alors la tête vers moi, je sens d’ici que mon amant de passage va être amusé par mon expression de désarroi. J’ouvre la bouche, haletante, je suis à deux doigts de bêtement me présenter, mieux vaut tard que jamais comme on dit ! Je me retiens à temps. Il se redresse et oh… ce que je vois me stupéfie !

Mon beau brun a des yeux d’un vert émeraude qui rejaillissent de façon hallucinante sur sa peau bronzée. Étrangement, il a une petite mèche blanche, idem pour ses tempes légèrement grisonnantes. Autour de ses lèvres, une barbichette laiteuse augmente son air viril. Mon beau jeune homme est en réalité un beau grand mâle mûr dans la force de l’âge, de presque deux mètres et visiblement doté d’une sacrée expérience du corps des femmes !

Mais ce qui me surprend le plus est de voir son sexe d’acier émergeant d’un buisson blanc. Le contraste est phénoménal ! Une tige dantesque, bien armée, partie pour perforer toutes les chattes de la terre. Ce n’est pas qu’elle soit surdimensionnée mais elle est diablement vaillante, d’une courbe parfaite, bien moulée, irréprochable : un délice pour femme.

Je réalise que sa musculature est en rapport. Quelques vagues poils blancs sur son torse magnifient encore plus ses pectoraux. Si ce type avait une barbe plus fournie, j’aurais vraiment cru qu’il était la réincarnation de Zeus sur terre. Il a quelque chose de hors norme, de divin.
Mes yeux ne pouvant se détacher de son corps, mon désarroi est plus grand encore, ce type n’est pas pour moi, il est impossible qu’il ait bien daigné s’occuper de moi, et pourtant il me tend la main en me souriant. Je sens que mes jambes vont me lâcher ou que je dois m’enfuir à toute vitesse : mon instinct hurle dans ma tête qu’il y a un danger immédiat à rester près de lui.

La gorge nouée, je secoue la tête pour me ressaisir. Je dois fuir, et vite. Il y a chez lui quelque chose de magnétique qui m’envoûte dangereusement. Je dois décamper avant qu’il ne me retienne de force par un seul regard.

— Je… je dois… partir ! balbutie-je avec nervosité.

Péniblement, j’ai réussi à me relever et à m’enrouler dans ma serviette sous son regard magnétique. Tout mon corps est parcouru de soubresauts incontrôlables. Je ramasse mon sac de plage et je suis sur le point de tourner les talons quand je vois cet homme mûr me saisir l’avant-bras. Son contact électrique n’est aucunement brutal, mais d’une fermeté qui ne me permet pas de me défiler. Un faible cri s’étrangle dans ma gorge.

Il sourit, tout simplement, sûr de lui.

J’ai envie de me rebeller, de lui signifier que je n’ai pas d’ordre à recevoir d’un inconnu… Mais, devant cette poigne d’acier, je ne sais comment me dérober. Il me regarde toujours avec une telle intensité, un regard…farouche… mais rempli, non de bestialité, mais de sauvage puissance. Des yeux tout simplement hypnotiques qui me commandent de ne pas résister, de me soumettre à sa volonté de mâle dominant.

Son regard est insoutenable, alors je baisse imperceptiblement les yeux. Malgré la trouille qui m’envahit, je ne peux m’empêcher d’admirer son torse puissant contre lequel j’adorerais m’endormir. Je rougis à cette idée. Un ventre parfait, pas trop de tablettes de chocolat, ce type a une anatomie parfaite, sans verser dans le culturisme. Plus bas, son sexe amorce son repos, je regarde, fascinée, cette tige puissante s’amollir tout en douceur et souplesse.

Le feu aux joues, je détourne la tête : dans quelle situation me suis-je fourrée ? C’est alors que je constate une chose étrange, on dirait que la nuit arrive déjà. C’est impossible, je n’ai quand même pas dormi autant ? Il faudrait que je regarde l’heure sur mon téléphone portable qui est dans mon sac, mais je suis comme pétrifiée à ses côtés, on dirait que, seul, mon cerveau a un semblant d’indépendance.

Je réalise qu’il est toujours nu. Dans le crépuscule naissant, il ressemble à ces statues grecques que j’ai maintes fois vues dans les musées que je fréquente régulièrement, puisque j’ai fait « Lettres Classiques » option « Antiquité ». J’aime lire un texte d’époque sous la colonne d’un temple ou face à une statue. Comme je n’ai pas toujours les moyens d’aller en Grèce ou dans le sud de l’Italie, je me contente de prendre un abonnement dans les musées.
Mais là, je ne suis plus dans un musée et ce n’est plus une statue qui est face à moi dans toute son éclatante et sculpturale nudité. Je m’aperçois que, même au repos, son engin est… attractif…

Il s’approche de moi, m’attire en même temps à lui. Dieu ! que je me sens si petite à ses côtés ! Je suis comme détachée, flottante, ma raison me hurle de foutre le camp tout de suite, mon désir me dit de rester.

Il se plaque à moi, son bras puissant contre mon dos, sa main au creux de mes reins, son corps brûlant m’électrise sans retour. Ses lèvres se sont fougueusement emparées des miennes, sa langue s’immisce dans ma bouche avide et je sens bien vite ses doigts farfouiller mon intimité, s’insinuer sournoisement entre mes cuisses, se frayer leur chemin entre mes lèvres intimes qui deviennent rapidement poisseuses à leur contact insistant. Je suis perdue dans les caresses sauvages, mais oh ! combien troublantes et excitantes de cette statue vivante. Je ferme les yeux.

Doucement, il me fait pivoter, sans quitter mes lèvres de sa bouche vorace. Mon dos plaqué à présent contre son large torse, mes fesses consentantes moulent sans vergogne son pieu raidi. Son autre main se glisse sur mon sein droit, le pinçant et le tirant délicatement. Ça y est, je perds complètement les pédales, le septième ciel est tout proche, si proche, trop proche. Pas la peine de résister, je suis comme une marionnette qu’il agite, qu’il manipule au gré de son bon plaisir. Moi, je suis debout, sans aucune résistance, sans m’insurger, délicieuse victime de ses caresses ensorcelantes.

Sa main malaxe mon sein avec fermeté. Chaque parcelle de mon corps est sollicitée, mes sens s’affolent, jamais je n’ai ressenti quelque chose d’aussi intense ! Tout n’est que douceur, frissons, délice…

Entre les mille et une vagues de plaisir qui m’inondent, j’entrouvre les yeux…

L’horizon lointain est rouge sang, la chaleur des dunes monte, enveloppe mon être en fusion. Mon corps est parcouru d’incontrôlables tressautements de plaisir. Je sens l’extase monter en moi, inexorablement, comme une grande vague qui s’élève puissamment et qui menace de se fracasser contre les rochers déchiquetés d’une côte sauvage. Des doigts farfouillent mon vagin moite tandis que mon clitoris turgescent est habilement tourmenté par des doigts faméliques et vicieux. À chacune des délicates tortures infligées, mon bassin se soulève dans une onde de choc complètement délirante. Je ferme à nouveau les yeux.

C’est comme si mon corps en tant qu’entité charnelle n’existait plus, comme s’il était devenu pur plaisir, une sorte de halo irradiant d’exaltation brute. Une longue et sourde plainte s’échappe de ma gorge. Quelque chose de dur et doux glisse entre mes fesses, lentement vers le bas ; mon cœur bondit : je le veux en moi, sans aucune forme de procès. J’imagine une tige énorme qui veut s’insérer à l’orée de ma fente dégoulinante, ma grotte qui s’apprête à être fouillée de fond en comble.

Mon corps n’est plus qu’une corde tendue à se rompre, tous mes muscles sont en contraction, une chaleur intense déferle en moi. Il n’est pas encore en moi que déjà je sens un feu interne qui me dévore. Tout l’horizon est rouge sang, l’air ambiant vrille de mille étincelles qui papillotent autour de moi.

Un long et dur serpent glisse entre mes fesses, s’accroche à l’intérieur de mes cuisses et cherche visiblement un antre où aller exploser. Cette chose perverse et brûlante laisse un sillon sur ma chair frémissante, effleurant à présent mon buisson embrasé. Tout mon corps est cabré, prêt à l’accueillir, à ce qu’il plonge en moi, au plus profond, au plus lointain.

Il cogne à l’orée de ma grotte humide, sa masse fuselée écarte doucement mes lèvres détrempées et avides de sa chair tendue, lèvres qui se referment sur son gland incandescent, qui l’enrobent, le flattent, le recouvrent, le conquièrent exclusivement. Il plaque son bassin sur mes fesses, sa tige d’airain entre profondément en moi, m’explose, me pulvérise. Mon corps est assailli de spasmes, un foyer intense s’allume en moi, ses coulissements exacerbent mon désir, son pieu lime mon intimité, l’échauffe, la brûle en mille désirs. Jamais je n’ai connu un tel sentiment, une telle flambée de plaisir, c’est comme si les limites de ma jouissance reculaient sans fin, sans limites.

Une nouvelle vague brûlante de plaisir monte en moi quand le coulissement de ce membre impressionnant s’enfonce, à nouveau, délibérément en moi, sans effort. Incroyable, ce membre puissant s’enfouit en moi de toute sa longueur, tout en douceur et en volupté, sans fin, telle une longue et interminable chute dans un enfer de sensations incandescentes. Je jette mes bras en arrière et lui saisis les fesses de mes mains avides, pour capturer son beau petit cul ferme et surtout le plaquer plus encore contre moi, le sentir s’enfoncer plus loin encore ! C’est divin, c’est extraordinaire l’effet que me fait cette pénétration ardente. Combinée à la main qui me caresse et me titille le téton, l’orgasme qui s’ensuit est puissant, libérateur, un incendie des sens. Je ne peux réprimer le long gémissement de plaisir qui me délivre de toute cette jouissance contenue.

J’entends son souffle rauque à mes oreilles, sa passion, son désir de mon corps, je sens toute la chair de son sexe emplir ma grotte, mon corps, mon âme. Tout s’enflamme, tout s’embrase, un bûcher passionnel incendie les moindres recoins de la femme que je suis. Un dernier cri, et il jaillit en moi comme une flamme, un enfer d’ardeurs, je me consume toute dans le brasier de ma jouissance, de cette communion infernale entre nos sexes enflammés, ma chair grésille sous tant d’exaltation, de feu, d’extase…

Oui, je me consume toute… toute…

L’enfer, le paradis, le néant…

Lentement, il s’agenouille. Tristement, il contemple le petit tas de cendres roses qui repose au creux de ses paumes. Une brise légère passe, quelques grains mauves s’envolent. Il soupire, sincèrement désolé :

— J’ai vraiment cru que tu étais enfin mon élue…

La nuit tombe, les nuages passent, la végétation bruisse, le temps s’accélère, il reste agenouillé comme pour une ultime prière, tandis que, un à un, les grains de sable d’entre ses mains virevoltent dans la crique nichée au creux des dunes.
La lune continue sa course dans le ciel, les ombres tournent en longues silhouettes sur les épineux, il reste immobile, figé, tel une statue antique, indifférent au temps qui passe, comme si celui-ci n’avait aucune emprise sur lui.
Puis le soleil se lève, la luminosité revient, blafarde, la brise nocturne s’affaiblit, une douce chaleur revient. Un dernier grain s’envole en milieu de matinée. Il soupire une dernière fois puis se relève. Il tend l’oreille : une faible agitation lui parvient, d’autres personnes, d’autres possibilités. Debout, majestueux, il fixe un point précis d’une dune avoisinante : la végétation bouge, laissant visiblement le passage à quelqu’un. Une jeune femme, il le sait.

Alors il ouvre le passage.

Sourire aux lèvres, l’espoir revenant, il étend sa serviette puis s’étend dessus, à plat ventre. Avant de sombrer dans un demi-sommeil, il songe :

— Aujourd’hui, peut-être…



Dédicacé à [email protected], ce présent texte contient beaucoup d’elle, au sens propre comme au sens figuré…

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